La fameuse politique spatiale américaine, ce feuilleton sans fin où chaque administration réécrit le scénario. Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, des rumeurs enflent sur l’éventuelle annulation du Space Launch System (SLS) de la NASA. Mais qu’est-ce que cela signifie pour Elon Musk et le futur des voyages spatiaux ? Accrochez-vous, on décolle !
Le SLS : une fusée colossale au destin incertain
Le SLS, c’est la pièce maîtresse du programme Artemis de la NASA, censé ramener des astronautes sur la Lune pour la première fois depuis 1972. Cette fusée géante doit envoyer la capsule Orion avec quatre astronautes vers l’orbite lunaire, où elle s’amarrerait au Starship de SpaceX pour la descente finale. Mais voilà, avec Trump de retour, le SLS pourrait bien passer à la trappe.
Elon Musk : sauveur ou fossoyeur du SLS ?
Elon Musk, le patron de SpaceX, n’a jamais caché son scepticisme envers le SLS, qu’il juge trop coûteux et obsolète. Avec son Starship, il promet une alternative moins chère et réutilisable. Et devinez quoi ? Trump a nommé Musk à la tête du Département de l’Efficacité Gouvernementale, chargé de tailler dans les dépenses fédérales. Un conflit d’intérêts ? Peut-être. Mais pour Musk, c’est l’occasion rêvée de pousser son propre agenda spatial.
La Chine en embuscade : le nouveau rival lunaire
Pendant que les Américains tergiversent, la Chine avance à grands pas. Pékin prévoit d’envoyer des astronautes sur la Lune d’ici 2030, notamment au pôle sud lunaire, une région riche en ressources. Si les États-Unis annulent le SLS sans plan B solide, ils risquent de se faire damer le pion dans cette nouvelle course à l’espace.
Vers Mars et au-delà : le rêve martien de Musk
Musk ne s’en cache pas : son objectif ultime, c’est Mars. Il envisage des missions habitées vers la planète rouge dès 2028. Avec Trump partageant cette vision, l’annulation du SLS pourrait rediriger les ressources vers des missions martiennes, reléguant la Lune au second plan. Mais attention, viser Mars sans une présence lunaire préalable, c’est un peu comme vouloir grimper l’Everest sans entraînement.
Conclusion : un avenir spatial en pleine turbulence
L’annulation potentielle du SLS par l’administration Trump, sous l’influence d’Elon Musk, pourrait redéfinir la stratégie spatiale américaine. Si cela ouvre la voie à des innovations et à une exploration martienne accélérée, cela comporte aussi des risques, notamment celui de perdre le leadership face à la Chine. Une chose est sûre : l’espace n’a jamais été aussi disputé, et les prochaines années s’annoncent décisives.
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