Les Jeux Olympiques, c’est l’apogée pour les athlètes du monde entier. Une médaille d’or, c’est le Graal, le saint Graal pour lequel ils ont tout sacrifié. Mais attendez une seconde… Ces médailles en or sont-elles vraiment en or ? Spoiler : pas vraiment ! Alors, rentrons vite dans le vif du sujet et démêlons le vrai du faux des médailles des JO de Paris 2024.
Composition des médailles : mythe ou réalité ?
D’abord, soyons clairs. Les médailles d’or des Jeux Olympiques modernes ne sont pas faites d’or massif. Oh non, loin de là. Depuis 1912, les médailles d’or sont essentiellement en argent avec un fin plaquage d’or. C’est ce qu’on appelle du « vermeil ». Les médailles des JO de Paris 2024 suivent cette tradition avec une composition de 92,5 % d’argent et 6 grammes d’or pur pour un plaquage resplendissant (VeraCash.com).
Pourquoi ce choix ?
Vous vous demandez peut-être pourquoi cette pirouette entre l’or et l’argent ? C’est simple, une question de coût et de durabilité. Produire des milliers de médailles en or massif serait exorbitant et pas franchement écolo. En revanche, l’argent offre une excellente base qui est ensuite sublimée par l’éclat de l’or, tout en respectant les critères du Comité International Olympique (CIO) .
Un geste écolo avec un morceau de la Tour Eiffel
Voici une surprise pour Paris 2024 : chaque médaille contient un morceau de la Tour Eiffel ! Oui, vous avez bien lu. Environ 18 grammes de fer proviennent de poutres récupérées de notre chère « Dame de fer ». Cela ajoute une touche de patrimoine et d’originalité à chaque récompense .
L’impact écologique et l’innovation
L’or, l’argent et le bronze utilisés pour fabriquer ces médailles ne sont pas extraits fraîchement du sol. Les JO de Paris continuent la tradition initiée à Rio en 2016, en utilisant des métaux recyclés. À Tokyo, cela provenait de vieux appareils électroniques. Ce geste éco-responsable s’inscrit dans une démarche plus large de respect de l’environnement tout en réduisant l’empreinte écologique .
Et les autres médailles alors ?
Pour compléter le podium, les médailles d’argent sont effectivement faites d’argent quasi pur, pesant environ 525 grammes. C’est ce que cherchait peut etre notre star Yusuf Dikeç en se contenant de la 2ème position au tir ( la pureté) . Les médailles de bronze, quant à elles, sont un alliage de cuivre avec du zinc et du laiton, pesant autour de 455 grammes. Un choix à la fois économique et symbolique, rendant hommage aux valeurs olympiques.
Au final
Voilà, la prochaine fois que vous verrez un athlète recevoir sa médaille d’or, vous saurez qu’elle est plus symbolique que précieuse. Un mélange d’ingéniosité, de recyclage et de respect pour l’histoire. À Paris 2024, les médailles sont bien plus qu’un simple bout de métal : elles incarnent l’esprit olympique et la durabilité, tout en portant un morceau de l’âme parisienne.
Ces médailles sont un mélange d’héritage, de fierté et d’innovation. Alors, en avant les jeux, et que la chasse aux médailles commence !
