Bon, on va éclaircir un peu tout ça. Depuis quelque temps, on entend parler partout de ChatGPT et de ses prouesses. Certains étudiants (ou devrais-je dire « pirates académiques »?) ont même tenté l’aventure de la thèse écrite par une IA. Mais est-ce vraiment faisable ou même… souhaitable ? C’est ce que nous allons voir ensemble.
Les possibilités de ChatGPT :
Soyons clairs, ChatGPT peut effectivement aider à certaines étapes de la rédaction d’une thèse. Par exemple, il est super pratique pour synthétiser des idées, trouver des concepts clés, ou même générer des plans initiaux. Il peut vous aider à trouver des questions de recherche, rédiger des introductions, ou encore réduire le nombre de mots dans vos articles si vous dépassez les limites. En somme, c’est un super assistant qui peut faire gagner du temps. Imaginez que vous soyez coincé sur un titre trop long, hop! Un petit coup de ChatGPT et vous avez trois versions plus courtes en un clin d’œil.
Les limitations et dangers :
Mais attention, utiliser ChatGPT pour écrire une thèse entière est une autre paire de manches. L’IA est souvent décrite comme un perroquet stochastique. Elle régurgite des morceaux de textes qu’elle a trouvés quelque part sur internet sans vraiment comprendre ce qu’elle dit. Il y a donc un risque énorme de générer du contenu biaisé ou inexact. Et ça, c’est le cauchemar de tout chercheur sérieux.
Pour la Bibliographie, n’en parlons même pas. ChatGPT peut imaginer des ouvrages qui n’existent même pas, alors faites attention.
En plus, l’IA ne remplace pas la créativité humaine. Votre thèse doit surprendre, apporter de la valeur et être utile pour la société. Ce sont des aspects qui reposent sur votre intuition et votre émotion, des choses que ChatGPT ne maîtrise pas. Une thèse, c’est aussi une affaire de prise de décision, guidée par vos réactions émotionnelles aux découvertes et aux problématiques que vous explorez.
Une approche équilibrée :
En bref, ChatGPT peut être un outil puissant si vous savez l’utiliser avec discernement. Pour les tâches répétitives ou la synthèse d’informations, c’est génial. Pour la réflexion, l’analyse critique, ou la création de nouvelles connaissances, rien ne remplace le cerveau humain. Et puis, il y a la question des droits d’auteur. Si vous utilisez massivement du contenu généré par ChatGPT, qui est vraiment l’auteur de votre thèse? La question reste ouverte, mais sachez que l’éthique universitaire ne recommande pas de créditer ChatGPT comme co-auteur.