Ah, le bon vieux temps où le 1080p était le nec plus ultra du gaming. C’était un peu comme le fast-food de l’adolescence : on pensait que ça ne pourrait pas être mieux. Et puis, on a découvert la cuisine gastronomique. Entrons dans l’ère du 4K, du DLSS, et du ray tracing, où le 1080p semble… disons, un peu moins croustillant.
Les limites du 1080p : Entre nostalgie et réalité pixelisée
On va pas se mentir, le 1080p a eu ses moments de gloire. Mais même une RTX 3050 Gaming OC peine à se démarquer nettement en 1080p, surtout face aux titans comme la RTX 2060 ou la GTX 1660 Ti. Sur certains titres comme DOOM Eternal, le 1080p se défend bien, mais dès qu’on parle de Red Dead Redemption 2 ou de Cyberpunk 2077, on sent les limites.
La gourmandise du 4K : un appétit de VRAM
Pour du gaming en 4K, préparez-vous à garnir votre setup de VRAM. Oubliez les 6 Gb confortables du 1080p. En 4K, on parle de 16 Gb pour un confort optimal, avec des titres gourmands qui ne feront qu’une bouchée de vos précieux FPS si vous n’êtes pas équipés pour. Même la RTX 3080 de Nvidia, un bijou pour le 4K, doit faire des concessions sur les options graphiques pour maintenir une performance acceptable dans des jeux comme Assassin’s Creed Valhalla ou Cyberpunk 2077.
Écrans : Taille compte, et résolution aussi
Les écrans 1080p sont cool pour du gaming compétitif, grâce à leurs taux de rafraîchissement élevés et leurs temps de réponse faibles. Mais quand il s’agit de s’immerger dans l’univers d’un jeu solo, un écran 4K de 27 pouces ou plus vous fera vivre l’épopée d’une autre dimension. Les graphismes Ultra HD portent bien leur nom, offrant une clarté et une profondeur de couleurs bien au-delà du Full HD.
Le Matos : Faut ce qu’il faut
Passez au 4K, et vous réalisez vite que votre vieux GPU ne va pas couper la moutarde. Une RTX 3080 devient presque un minimum pour tirer pleinement parti de la résolution 4K dans les jeux AAA. L’investissement nécessaire en matériel pour le 4K est significativement plus élevé que pour le 1080p, reflétant la quantité astronomique de calculs supplémentaires que vos pixels demandent.
Et le DLSS dans tout ça ?
Ah, le Deep Learning Super Sampling (DLSS) de NVIDIA, notre sauveur moderne. Il permet de jouer en 1080p tout en simulant une qualité d’image proche du 4K, grâce à l’intelligence artificielle. C’est comme avoir le beurre, l’argent du beurre, et le sourire de la crémière. Mais soyons honnêtes, le DLSS est un pansement sur une jambe de bois si vous cherchez l’authenticité et la profondeur visuelle que seul le vrai 4K peut offrir.
