Bon, il était temps. On a fait tourner DOOM sur tout et n’importe quoi : des imprimantes, des tests de grossesse (oui, sérieusement), et maintenant… sur un ordinateur quantique ? Mais avant que vous ne sortiez vos baskets pour aller acheter un tel ordinateur, laissez-moi vous expliquer à quel point ce « feat » est à la fois impressionnant et… inutile. Oui, inutile, mais geekissime.
Qu’est-ce qu’un ordinateur quantique, déjà ?
Imaginez un ordinateur capable de résoudre des problèmes que même nos meilleurs supercalculateurs actuels prendraient des siècles à traiter. Un ordinateur quantique ne travaille pas avec des bits (0 ou 1) comme les machines traditionnelles, mais avec des qubits, des unités d’information qui peuvent être 0, 1 ou… un peu des deux, en même temps. Pas mal, hein ? IBM et Google sont sur le coup depuis des années, annonçant régulièrement des percées qui nous rapprochent de cette promesse technologique. IBM, avec son processeur quantique Eagle à 127 qubits, a récemment démontré qu’on peut surpasser les supercalculateurs classiques pour des simulations physiques complexes.
Mais pourquoi donc faire tourner DOOM sur un ordinateur quantique ?
DOOM : plus qu’un jeu, un test technologique ?
Les fans de DOOM le savent : ce jeu des années 90 est devenu une référence ultime pour prouver la puissance (ou l’inutilité) d’un appareil. On l’a fait tourner sur des tracteurs, des bactéries (oui, vous avez bien lu), et maintenant, on l’attaque avec des qubits. Il y a quelques années, Lauren Ramlan du MIT a même réussi à utiliser des bactéries comme pixels pour afficher DOOM. Il a fallu 70 minutes pour chaque image. Pas tout à fait prêt pour un speedrun.
Pourquoi Doom sur un ordi quantique est-il… absurde ?
Parce qu’un ordinateur quantique, c’est pour résoudre des problèmes sérieux, des algorithmes d’optimisation ultra-complexes, de la cryptographie ou des simulations moléculaires. Autant dire que faire tourner DOOM, avec ses besoins en ressources graphiques basiques, sur un tel monstre relève du pur caprice de geek. En plus, les ordinateurs quantiques sont encore dans une phase d’évolution : ils gèrent mal les erreurs et ne sont pas encore hyper stables.
Mais soyons réalistes : vous n’êtes pas près de jouer à DOOM en 4K sur votre ordi quantique
À moins que vous ne soyez un chercheur du MIT avec accès à une installation spécialisée, l’idée même de faire tourner des jeux vidéo comme DOOM sur un ordi quantique est purement conceptuelle. On n’en est pas encore à la « quantum-gaming revolution ». Pour le moment, ces machines coûtent des millions et nécessitent des environnements contrôlés. Imaginez ça dans votre salon… bof.
Un avenir quantique pour le gaming ?
Un jour, peut-être, l’ordinateur quantique pourrait changer la donne pour les jeux vidéo, notamment en matière de physique des particules simulée en temps réel, ou encore en modélisation de mondes virtuels ultra-complexes. Mais là, on parle encore de science-fiction.
Verdict: DOOM, encore et toujours un symbole geek
Alors, est-ce qu’on doit tous applaudir ce nouvel exploit de DOOM sur un ordinateur quantique ? Eh bien, ça dépend. Si vous êtes passionné par les nouveautés technologiques et l’histoire des jeux vidéo, c’est impressionnant. Sinon, c’est juste un truc de nerd que seuls les vrais « geeks » comme toi et moi apprécieront. Mais avouons-le : le simple fait de pouvoir dire « J’ai fait tourner DOOM sur un ordi quantique » vaut tous les applaudissements.