Le Niger a décidé de désactiver le tiers des numéros de téléphones portables pour arrêter le crime et prévenir le terrorisme
« L’ARM (L’autorité de Régulation Multisectorielle), qui est le régulateur des télécommunications au Niger a décidé de mettre un terme aux cartes SIM non enregistrées », déclare Almoustapha Boubacar, directeur général de l’ARM.
Le Niger dispose d’une flotte de 5.4 millions d’abonnés mobiles. La majorité de ces abonnés ne sont pas identifiables auprès de l’état. Les autorités nigériennes avaient alors exigé en 2012 que les abonnés s’enregistrent chez leurs fournisseurs afin de préserver la sécurité des citoyens et de l’Etat contre le niveau croissant de criminalité dans le pays.
Les utilisateurs de téléphones mobiles ont été obligés de présenter leurs papiers d’identité aux opérateurs avec comme dernier délai, le dernier dimanche. Désormais la vente de cartes SIM activées est interdite
Ceux qui ne sont pas présentés aux fournisseurs télécoms ont ainsi perdu leurs cartes SIM, soit plus de 1.3 millions de numéros de téléphones.
Alors sécurité contre le terrorisme ou atteinte à la vie privée. Les avis divergent, mais ce qui est sûr, c’est que dans un pays comme le Niger, avec toutes les menaces des frontières fragiles et des groupes terroristes, une telle action est amplement justifiée.