Ah, les Inbetweeners… C’était l’bon vieux temps, mes gars ! J’me souviens comme si c’était hier de ces soirées passées devant mon écran, à m’bidonner devant les aventures de Will, Simon, Jay et Neil. C’était l’époque où on avait encore des ordis qui pesaient une tonne et où le wifi, c’était un truc de ouf qu’on trouvait que dans les cybercafés.
Sérieux, cette série, c’était comme un miroir pour tous les geeks en herbe qu’on était. On s’y retrouvait tellement ! Les galères pour pécho, les parents qui comprennent rien, les profs qui nous prennent pour des blaireaux… C’était nous, quoi !
Le truc de ouf avec les Inbetweeners, c’est que ça parlait cash. Pas de chichis, pas de morale à deux balles. Juste la vie d’ado dans toute sa splendeur, avec ses hauts (pas beaucoup) et ses bas (beaucoup plus). J’me rappelle d’un épisode où Will essaie de négocier avec un dealer… Mec, j’étais mort de rire ! C’était tellement awkward, tellement vrai.
Y’a des moments où j’me dis que si j’avais eu le swag de Jay (ok, en vrai c’était que du mytho), j’aurais p’têt pas passé autant de soirées à coder dans mon coin. Mais bon, faut pas rêver, hein ? On était tous des Will au fond, à essayer de faire genre qu’on maîtrisait alors qu’on captait que dalle.
La série, elle a capté un truc que personne d’autre avait pigé avant : être un geek, c’est cool et naze à la fois. C’est comme quand t’as réussi à overclocker ton proc pour la première fois : t’es super fier, mais t’as personne à qui le dire parce que tout le monde s’en bat les steaks.
J’me souviens d’une scène où ils parlent de World of Warcraft… Punaise, c’était tellement nous ! À l’époque, j’passais mes nuits à farmer des mobs avec ma guilde. Ma mère comprenait pas pourquoi j’avais des cernes pas possibles. Si elle avait regardé les Inbetweeners, elle aurait p’têt compris (ou pas).
Le truc qui m’a le plus marqué, c’est l’amitié entre les gars. Ouais, ils s’vannent h24, mais au final, ils sont toujours là les uns pour les autres. C’est comme nous dans le monde de la tech, on s’charrie sur nos langages de prog préférés, mais quand y’a un bug de ouf, on est tous solidaires.
Y’a des moments où la série allait loin, vraiment loin. Genre, trop loin. Mais c’est ça qui était bon ! Ça nous changeait des sitcoms américaines toutes propres sur elles. Là, c’était du sale, du vrai, du vécu.
Si je devais résumer les Inbetweeners en langage geek, je dirais que c’est comme un code open source parfaitement commenté : c’est beau, c’est clair, et ça fait le job mieux que tout le reste.
Franchement, quand je revois des épisodes aujourd’hui (oui, j’avoue, ça m’arrive), j’ai toujours ce petit pincement au cœur. C’est comme retrouver un vieux PC qu’t’as pas allumé depuis des années : y’a de la nostalgie, des souvenirs, et surtout l’impression que t’as vachement grandi depuis.
Pour conclure, j’dirais que les Inbetweeners, c’est pas juste une série. C’est un bout de notre adolescence, un truc qui nous a aidés à nous sentir moins seuls dans nos galères de geeks. Et ça, mec, c’est plus précieux que le code source de Google.
Alors ouais, peut-être qu’aujourd’hui on a des jobs de dingue dans la tech, qu’on code des trucs que les mecs des Inbetweeners auraient même pas pu imaginer. Mais au fond, on reste ces ados un peu paumés, un peu geeks, qui se marrent devant les conneries de Will et sa bande.
Les Inbetweeners, c’était nous. C’est encore nous. Et ça le sera toujours, bordel !