Hé oui, Ubisoft nous refait le coup. « Assassin’s Creed Shadows », l’épisode tant attendu situé dans le Japon féodal, voit sa sortie repoussée. Alors qu’il devait débarquer le 12 novembre 2024, c’est finalement en février 2025 que les joueurs pourront y poser leurs mains impatientes. Pourquoi, vous demandez ? Oh, la bonne vieille excuse du « polissage et amélioration de l’expérience » ou une peur d’un certain « Ghost of Yōtei« ? Creusons un peu plus, parce que tout ça sent l’évitement bien maîtrisé.
Un contexte… tendu
Les fans de la franchise attendaient ce volet avec impatience, surtout après le succès critique mitigé de Assassin’s Creed Mirage. Mais voilà, Ubisoft se trouve en pleine tourmente. Après un lancement plus mou que prévu pour Star Wars Outlaws (oui, encore un autre jeu qu’ils ont sorti sans finition), la firme a choisi de « prendre des leçons » de cet échec et de ne pas répéter les mêmes erreurs avec Shadows.
Ubisoft est-il en train de glisser ? La question se pose sérieusement, notamment avec les actions de l’entreprise qui chutent comme une pomme mûre de l’arbre, après chaque nouveau flop ou report. Et voilà qu’on nous annonce un « coût supplémentaire » de 20 millions d’euros pour ce report ! Rien que ça ! Ils auraient pu au moins nous offrir un DLC gratuit… Oh, attendez… Ils l’ont fait ! Tous les précommandes seront remboursées, et ceux qui retentent le coup auront le droit au premier DLC gratuitement.
Ghost of Yōtei, l’ombre qui plane ?
Maintenant, une chose qu’on ne peut pas ignorer : « Ghost of Yōtei », un autre jeu d’aventure se déroulant dans une version réinventée du Japon médiéval, sort en même temps. Et vous savez quoi ? Ça fait mal pour Ubisoft. Ghost of Yōtei est déjà encensé par les critiques avant même sa sortie. Si Assassin’s Creed Shadows trébuche encore, il se pourrait bien que Ghost of Yōtei l’écrase littéralement dans les ventes.
Dualité des protagonistes : du jamais vu ?
Là où Ubisoft mise gros, c’est sur le concept de ses deux protagonistes principaux : Naoe, une kunoichi (ninja femme) et Yasuke, un samouraï africain. Cette dualité de gameplay est censée offrir des styles de jeu totalement opposés, mais complémentaires. Est-ce suffisant pour sauver le jeu ? Bien sûr, si la dynamique fonctionne. Mais encore faut-il que le jeu sorte sans être truffé de bugs comme on l’a vu avec leurs dernières productions.
Conclusion : Encore un coup marketing raté ?
Alors, faut-il garder espoir ? Disons que si vous êtes un fan de la série, vous avez l’habitude des reports. Ubisoft promet de « repousser les limites » du gameplay avec Assassin’s Creed Shadows, mais jusqu’où ? Pour l’instant, difficile à dire, mais avec un coût supplémentaire de 20 millions d’euros juste pour « peaufiner » (sic), on espère ne pas se retrouver avec un jeu à moitié fini. On peut déjà s’attendre à des comparaisons inévitables avec Ghost of Yōtei, un duel entre samouraïs et ninjas que personne n’avait anticipé.
Et toi, qu’est-ce que t’en penses ? Ce report sent le flop à plein nez ou Ubisoft arrivera à redresser la barre in extremis ?