La course aux Framerates : Fini de jouer pour le plaisir, tout est question de FPS
Hé oui, on est en 2024, et on dirait qu’on joue plus vraiment aux jeux vidéo pour l’aventure, l’histoire, ou même le fun. Non, non, aujourd’hui, c’est tout pour le FPS (Frames per Second ou Framerates). Pas de 60 FPS ? Qu’est-ce que tu fais encore sur ce jeu ? À ce rythme-là, tu ferais mieux de retourner jouer au Solitaire sur Windows 95.
La guerre des chiffres : toujours plus haut
On ne va pas se mentir, c’est devenu un concours de… « mon PC est plus gros que le tien ». On ne compte plus les threads Reddit où les joueurs comparent leurs FPS comme des médailles d’honneur. « Oh, j’ai 120 FPS constants en ultra avec ray tracing activé » — et moi qui pensais qu’on jouait pour s’amuser, pas pour transformer son écran en benchmark géant. Tout le monde veut atteindre les sacro-saints 144 FPS, et que dire des 240 FPS, réservés à ceux qui ont des écrans aussi chers qu’une voiture d’occasion.
Les vieux jeux ? Out of style !
Tu te souviens de ces jeux des années 90 ? Quake, Duke Nukem… Ils tournaient à 30 FPS (et c’était déjà bien). Et devine quoi ? On adorait ça ! Parce que c’était le jeu lui-même qui comptait. Aujourd’hui, si ton jeu ne tourne pas à au moins 60 FPS, il est considéré comme « injouable » (n’est-ce pas, les fans de Starfield ?). Pourtant, avec les années, la technologie a avancé, mais quelque chose me dit qu’on a perdu un peu de l’essence du gaming dans cette course effrénée au framerates.
Mais pourquoi tant d’obsession pour les FPS ?
Les FPS, c’est un peu devenu le Saint Graal. L’explication ? C’est simple : plus d’images par seconde, c’est plus de fluidité. OK, on va pas se mentir, ça fait une différence, surtout pour les jeux compétitifs où chaque milliseconde compte. Mais pour un jeu solo, une belle aventure narrative, on est vraiment là pour compter les FPS ? Si tu t’es surpris à jeter un œil à ton compteur de FPS plutôt qu’à la magnifique forêt dans laquelle ton personnage court, il est peut-être temps de se poser les bonnes questions.
Les benchmarks : la nouvelle religion des gamers
Alors, évidemment, aujourd’hui, chaque nouvelle carte graphique est testée sous toutes les coutures avec des benchmarks dans tous les sens. On les scrute, on compare, on rêve d’atteindre la perfection absolue. Mais à quel prix ? Les budgets explosent, les setups prennent des proportions absurdes, et certains en oublient presque de… jouer. Quand ton PC devient un sujet de fierté sur un forum plutôt qu’un moyen de te plonger dans un univers incroyable, il y a peut-être un truc qui cloche.
Une conclusion bien cynique ? Jouons… ou calculons ?
Alors, est-ce que ça vaut le coup ? Dépenser des milliers d’euros juste pour faire tourner Cyberpunk 2077 à 120 FPS avec les reflets des néons parfaitement fluides ? À toi de juger. Mais avant d’investir dans un GPU qui coûte autant qu’un voyage aux Bahamas, rappelle toi une chose : les jeux vidéo, c’est fait pour s’amuser. Et parfois, ça peut être bien d’arrêter de regarder les chiffres pour juste… apprécier l’expérience. Ou alors, continue ta quête des framerates ultimes — après tout, chacun ses priorités !