« Bodycam »: Comment deux frères ont créé à Nanterre le jeu vidéo star de l’été
Cet été, le monde du gaming a été bouleversé par la sortie de « Bodycam », un jeu vidéo ultraréaliste développé par deux jeunes frères de Nanterre, âgés de 17 et 20 ans. Ce FPS (jeu de tir à la première personne) s’est rapidement imposé comme l’une des révélations de l’année. Reissad Studio, leur petite entreprise, a mis au point un jeu qui a captivé les joueurs avec des graphismes à couper le souffle et une immersion sans précédent. Comment ont-ils réussi un tel exploit ? Plongeons dans l’univers de « Bodycam » pour découvrir les secrets de sa réussite.
L’idée derrière Bodycam
À l’origine de « Bodycam », on trouve l’envie des deux frères, passionnés de jeux vidéo, de créer un univers où le réalisme serait au cœur de l’expérience. Le jeu tire son nom des caméras corporelles utilisées par les forces de l’ordre, et les frères ont voulu exploiter cette perspective pour offrir une expérience unique. Chaque joueur incarne un membre d’une équipe tactique, vue à travers la lentille d’une caméra corporelle, ce qui amplifie le sentiment de tension et d’immersion. Ce concept est renforcé par l’utilisation du moteur Unreal Engine 5, qui permet de reproduire des environnements photoréalistes à couper le souffle.
Des graphismes époustouflants, mais…
L’un des éléments les plus frappants de « Bodycam » est son utilisation de la photogrammétrie, une technologie qui consiste à appliquer des photos réelles sur les textures des environnements du jeu. Le résultat ? Une immersion si réaliste que certains joueurs ont avoué se sentir mal à l’aise, surtout lors des affrontements en intérieur ou dans des environnements naturels comme la forêt. Cependant, malgré cette prouesse technique, certains critiques ont pointé du doigt des défauts, comme des problèmes d’éclairage ou des murs invisibles mal conçus sur certaines cartes.
Un gameplay tactique et immersif
Le gameplay de Bodycam est aussi captivant que ses graphismes. Trois modes de jeu principaux sont proposés : le traditionnel match à mort, où le but est de tuer un maximum d’ennemis ; le match à mort par équipe avec rotation d’armes ; et le plus stratégique Body Bomb, où une équipe doit poser une bombe pendant que l’autre tente de la désamorcer. Le réalisme ne se limite pas aux graphismes, mais s’étend aussi à la physique du jeu, notamment avec les chutes des personnages (ou « ragdolls ») qui réagissent de manière réaliste aux impacts.
Un succès commercial fulgurant
Malgré quelques imperfections techniques et un contenu jugé encore trop léger par certains, « Bodycam » a connu un succès commercial éclatant dès sa sortie en accès anticipé. En quelques mois seulement, il a atteint les 800 000 copies vendues, générant près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce succès est en partie dû à un coup marketing de génie, mais aussi à l’engouement des joueurs pour des expériences de jeu plus réalistes et immersives.
Conclusion : L’avenir de Bodycam
« Bodycam » est une véritable prouesse technique, surtout pour un projet lancé par deux jeunes développeurs sans les ressources d’un grand studio. Mais le jeu n’est qu’à ses débuts. Avec une roadmap prometteuse, les développeurs de Reissad Studio prévoient d’ajouter de nouvelles cartes, armes et modes de jeu. Si les mises à jour suivent et que les retours des joueurs sont pris en compte, il n’est pas impossible que « Bodycam » devienne un titre incontournable dans l’univers des FPS ultraréalistes.
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