Terrifier 3 est le dernier opus de la saga ultra-gore imaginée par Damien Leone, centré autour d’Art le Clown. Ce film, interdit aux moins de 18 ans en France, n’a pas seulement effrayé le public avec son niveau de violence, mais a aussi bouleversé les institutions de censure. Mais alors, que se passe-t-il avec ce film ?
Un clown pas comme les autres
Le personnage d’Art le Clown n’est pas là pour simplement effrayer, il va au-delà du gore classique. Ce qui choque dans Terrifier 3, c’est à quel point ce film s’amuse à transgresser les limites du genre slasher. Avec des scènes d’une violence volontairement grotesque, « grand-guignolesque » comme on aime dire, il semble ne jamais se prendre trop au sérieux. Art le Clown ne se contente plus de tuer des adultes, il s’attaque aussi à des cibles inédites : des enfants. Et ça, même dans un film d’horreur, c’est rare !
Pourquoi une interdiction si sévère ?
Vous vous demandez pourquoi ce film a été interdit aux moins de 18 ans ? Eh bien, c’est justement à cause de ces nouvelles limites franchies. Le film inclut des scènes non seulement extrêmement violentes mais aussi symboliquement taboues, comme le détournement de symboles religieux. Ça, dans un contexte cinématographique, c’est la recette parfaite pour énerver les censeurs. Un autre point important est la manière dont ce film, même s’il parodie des éléments classiques du genre, pourrait être perçu comme banalisant la violence, un argument souvent utilisé par la commission de classification.
Un retour du cinéma gore des années 2000
Si vous êtes fans des années 2000 et de films comme Saw 3 ou Antichrist, vous aurez probablement un sentiment de déjà-vu. C’est en effet la première fois en près de 20 ans qu’un film d’horreur américain obtient cette fameuse interdiction. C’est dire à quel point Terrifier 3 dérange. Ce film ne s’excuse pas pour sa violence, bien au contraire, il en fait son principal argument. Et c’est aussi ce qui lui vaut ce traitement particulier.
Impact économique et culturel
Malheureusement, une interdiction aux moins de 18 ans complique considérablement la distribution et la promotion d’un film. Pour un film d’horreur, c’est un coup dur, surtout quand on sait que son public principal, les adolescents, se voit complètement exclu. L’impact financier pour les distributeurs est direct, car le film ne pourra être diffusé que sur des chaînes très spécifiques et seulement à des heures tardives.
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Conclusion : Le Gore a encore sa place ?
La question que l’on peut se poser après tout cela est simple : ce genre de film a-t-il encore une place dans notre société ? Les amateurs de films d’horreur ultra-violents répondront par un grand « oui ». Mais il faut admettre que Terrifier 3 ne s’adresse pas à tout le monde. Il représente une vision décomplexée et exagérée du cinéma gore, un cinéma qui ne fait aucune concession.
Pour les curieux, attention toutefois à bien respecter l’interdiction d’âge si vous voulez vous aventurer dans cette expérience cinématographique hors normes !
