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Incroyable mais vrai : un chien a été filmé au sommet de la Grande Pyramide de Gizeh, l’une des merveilles du monde. Un parapentiste, survolant le monument historique, est tombé sur une scène totalement improbable : un chien, bien tranquille, en train de profiter d’un bain de soleil à près de 140 mètres de hauteur. Oui, tu as bien lu ! Ce brave toutou semble avoir gravi la pyramide comme s’il partait en balade dans son quartier.

Un symbole égyptien ?

Bien sûr, les réseaux sociaux se sont enflammés avec des théories plutôt… originales. Certains y voient une réincarnation d’Anubis, le dieu à tête de chien, guide des âmes dans l’au-delà. D’autres s’imaginent ce canidé tout innocent, totalement inconscient de l’histoire millénaire sur laquelle il se trouve, juste là pour aboyer sur des oiseaux. Honnêtement, qui peut vraiment dire que ce n’est pas le cas ? Les animaux, simples et profonds à la fois, ne sont jamais à court de surprises.

This dog was spotted barking at birds on top of the Great Pyramid of Giza. If he peed up there, it's his now. 13/10 pic.twitter.com/sRODQ1WKtK
— WeRateDogs (@dog_rates) October 17, 2024

Comment est-il arrivé là ?

Alors, comment ce chien a-t-il bien pu grimper une structure aussi imposante ? Mystère complet. Ce qu’on sait, c’est qu’il a l’air d’y être arrivé seul. Peut-être qu’il voulait simplement cocher « grimper une pyramide » sur sa liste de choses à faire avant de quitter ce monde canin. Ou peut-être que les oiseaux avaient vraiment besoin de savoir qu’ils étaient dans son espace aérien.

Bir Tawil : Un No Man’s Land entre l’Égypte et le Soudan

L’avis des internautes

Sur YouTube, un commentaire a résumé la situation avec une touche d’humour : « Well, that’s off the bucket list ». Un autre internaute a avoué être « inexplicablement ému » par l’image de ce chien face à la grandeur historique de la pyramide, totalement indifférent à son importance, simplement là pour aboyer.

Les animaux, nos guides spirituels ?

Les animaux, et en particulier les chiens, ont toujours été perçus comme des êtres aux intentions simples mais profondes. Ce chien pourrait bien être un rappel vivant que peu importe où nous sommes, ou ce que l’histoire a à nous dire, il est parfois bon de juste lever la tête et de profiter du moment. Même si cela implique de grimper une pyramide de 140 mètres.

Un Contexte Historique et Géopolitique

L’histoire de Bir Tawil remonte à l’époque coloniale. En 1899, les Britanniques, qui avaient un pied dans la région, définissent les frontières entre l’Égypte et le Soudan le long du 22e parallèle. Cependant, en 1902, des modifications sont apportées pour mieux refléter les réalités tribales : Bir Tawil est placé sous administration égyptienne, et la région fertile du Triangle de Hala’ib sous administration soudanaise (Le Monde.fr) (Sciencepost).

Pourquoi ce triangle est-il ignoré par les deux nations ? Parce qu’il est pris dans un imbroglio géopolitique avec un autre triangle bien plus convoité : le Triangle de Hala’ib. Ce dernier, dix fois plus vaste, dispose d’une importante côte sur la mer Rouge. Cette situation a conduit à un conflit territorial inversé, où chaque pays, en revendiquant le triangle de Hala’ib, renonce à Bir Tawil .

Un Désert Sans Attrait

Bir Tawil, avec son climat extrême et sa topographie difficile, n’offre aucune ressource naturelle significative. Il est quasiment inhabité, ce qui le rend peu attrayant pour l’agriculture ou le développement (La Croix). Bien que quelques aventuriers aient tenté de revendiquer cette terre, souvent pour des raisons symboliques ou personnelles, aucune de ces revendications n’a été reconnue internationalement.

Réflexion Géopolitique

Bir Tawil reste un exemple fascinant des complexités de la géopolitique. C’est un territoire qui soulève des questions intéressantes sur la souveraineté et la reconnaissance internationale des terres. Bien qu’il ne soit qu’un morceau de désert, il incarne les défis de la définition des frontières nationales (La Croix).