Peter W. Higgs, 84 ans, de l’Université d’Edimbourg en Ecosse, et François Englert, 80 ans, ont remporté le prix Nobel de physique grâce au Boson de Higgs.
Deux physiciens théoriciens avaient suggéré qu’un grand champ de force invisible dans l’espace était responsable de la masse et de la diversité des particules dans l’univers. Ils l’ont surnommé, le Boson de Higgs ou la particule de Dieu. 50 ans après, voilà qu’ils remportent le prix Nobel de physique. Ils sont Peter W. Higgs, 84 ans, de l’Université d’Edimbourg en Ecosse, et François Englert, 80 ans, de l’Université de Bruxelles en Belgique.
Le boson était le dernier ingrédient manquant du modèle standard de physique, une suite d’équations qui a gouverné la physique des particules pendant le demi siècle dernier, elle explique absolument tout, de l’odeur d’une rose au démarrage d’un ordinateur. Selon ce modèle, l’univers est imprégné d’une énergie qui agit comme le rembourrage d’un coussin, imprégnant les particules qui se déplacent à travers elle de masse.
Sans le champ de Higgs, de nombreuses particules élémentaires comme les électrons, seraient dépourvus de masse et voleraient tout autour à la vitesse de la lumière. Il n’y aurait alors ni atome, ni matière, ni être vivant.
L’octroi du prix Nobel de cette année était déjà officieusement révélé depuis l’annonce par le CERN de l’existence réelle de ce Boson