Hassan Guerrar, un nom que tu ne connaissais peut-être pas encore. Pourtant, il est en train de faire des vagues dans le monde du cinéma avec son tout premier long métrage « Barbès, Little Algérie ». Oui, c’est sa première fois derrière la caméra, et il frappe fort ! Ce film, c’est un hommage vibrant à un quartier de Paris bien particulier : Barbès. Si tu n’as jamais mis les pieds là-bas, prépare-toi, car ce film t’offre une immersion complète, sans filtre.
Barbès, le bout d’Algérie en plein Paris
Barbès, ce n’est pas juste un quartier, c’est un véritable petit bout d’Algérie en plein cœur de Paris. C’est un endroit où la solidarité entre les habitants est forte, où les Algériens, et plus largement les Maghrébins, se sentent un peu comme chez eux. Dans le film, on suit Malek, un quadragénaire célibataire qui vient d’emménager à Montmartre, avec son neveu Ryad fraichement débarqué d’Algérie. Ensemble, ils découvrent Barbès, un quartier où les vies se croisent, les cultures se mélangent et les histoires individuelles reflètent des réalités beaucoup plus grandes.
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Mon coup de cœur
Honnêtement, ce qui m’a marqué, c’est la profondeur des personnages. Sofiane Zermani, alias Fianso, incarne Malek avec une justesse incroyable. Ce gars a su donner à son personnage une vraie dimension humaine. Il est perdu dans ses propres contradictions : d’un côté, il tente de se reconnecter à ses origines, mais d’un autre, il fait face à une réalité dure où les a priori sur les quartiers comme Barbès persistent.
Guerrar montre la dualité de ce quartier : un lieu où la fraternité règne, mais où la violence peut surgir sans prévenir. Pourtant, ce n’est pas un film de misérabilisme, loin de là. Au contraire, il met en avant la beauté de cette communauté soudée, pleine de générosité. Oui, il y a des moments sombres, mais c’est exactement ce qui rend le film crédible.
Barbès, loin des clichés
L’un des aspects que j’ai adoré, c’est la manière dont Guerrar détruit les clichés. Trop souvent, Barbès est vu comme un lieu d’insécurité, mais dans ce film, c’est un quartier vivant, plein de joie et de chaleur humaine. On assiste à des scènes qui te donnent envie d’aller boire un thé à la menthe avec les gens du coin. Le film respire la vie et l’humanité, bien loin des préjugés relayés par certains médias.
Verdict
Si tu cherches à voir un film qui te transporte, « Barbès, Little Algérie » est un must. C’est une plongée dans un Paris que l’on ne montre pas assez, un Paris authentique, où l’entraide et les valeurs familiales sont plus fortes que tout. Bravo à Hassan Guerrar pour avoir réussi à capturer l’âme d’un quartier avec tant de sincérité.