Panique à bord ! Nintendo repousse les précommandes américaines de sa très attendue Switch 2. La faute ? Une petite bombe tarifaire lâchée par Trump. Du coup, toute l’industrie du jeu vidéo commence à transpirer sévère. Et attention : c’est pas juste Nintendo qui flippe !
Nintendo Switch 2 retardée : mauvais timing pour les amoureux de la marque
Coup dur ce matin pour les gamers américains, Nintendo annonce officiellement le report des précommandes de sa Switch 2 aux USA. Mauvais plan, vraiment mauvais plan. Pourquoi ce retard ? Simple : les tarifs douaniers massifs proposés récemment par l’ex-président américain Donald Trump. Une annonce qui arrive pile au pire moment, à quelques mois seulement de la sortie de cette nouvelle pépite gaming. Nintendo anticipe et réagit vite, craignant l’impact financier désastreux.
Mais attention, Nintendo n’est que le début de l’histoire. L’affaire est bien plus vaste. Carrément inquiétante même.
ESA monte au créneau : l’industrie entière en danger
La Entertainment Software Association (ESA), poids lourd du lobbying gaming aux USA, tire l’alarme : ces tarifs douaniers sont toxiques pour toute l’industrie, pas juste la Switch. Aubrey Quinn, big boss de l’ESA, balance à IGN : « Croire que ça touche juste Nintendo, c’est rêver éveillé. Ça va cogner partout : consoles, casques VR, PC gaming, smartphones… Personne ne passera au travers. »
Boum. Clair, net, brutal. Trump n’y va pas mollo : taxe générale à 10%, certes, mais aussi des frappes chirurgicales ultra-sévères comme 46% sur le Vietnam et carrément 54% sur la Chine. La Chine, centre névralgique absolu de production des consoles gaming mondiales. Autant dire que ça fait mal.

Les prix des jeux et consoles bientôt en feu ?
L’impact immédiat pour toi, gamer lambda ? Des consoles plus chères. Beaucoup plus chères même. Parce que, soyons honnêtes, ces frais supplémentaires, c’est direct ta carte bleue qui va les encaisser.
« Difficile d’imaginer que les prix restent sages avec de tels tarifs », avoue Quinn. Pire encore : c’est toute la chaîne de dépenses du secteur qui pourrait partir en vrille. Moins de ventes, moins de revenus, moins d’emplois, et surtout moins d’investissement dans le développement des futurs jeux. Cercle vicieux à fond la caisse.
Consoles américaines ? Mauvaise blague
Alors quoi ? Ramener la prod’ aux États-Unis ? Pas si simple, amigo. Quinn calme le jeu vite fait : « Les chaînes de production, ça bouge pas comme ça. C’est pas une décision prise autour d’une bière et d’une pizza. » Traduction : l’industrie gaming mondiale, c’est une grosse machine ultra-complexe. Changer ça vite, mission quasi impossible.
Mat Piscatella, analyste chez Circana, avertissait déjà le mois dernier des risques énormes des tarifs proposés contre le Mexique : moins de jeux physiques, moins de diversité, bref, un marché physique en chute libre. D’ailleurs, selon lui, investir dans une prod’ américaine de disques serait presque absurde vu la chute des ventes physiques depuis 2021. Mauvais deal.
Les entreprises américaines aussi dans le viseur
Attention, ça pourrait aussi faire mal chez l’Oncle Sam directement. Parce que oui, les compagnies américaines aussi importent beaucoup. Énormément même. Quinn prévient clairement : « Les produits franchissent constamment les frontières. Même les boîtes américaines ne pourront pas éviter les dégâts. » Autrement dit, impossible d’échapper à ce tsunami tarifaire. Les victimes ? Toutes les marques gaming, américaines ou non.

Faire entendre sa voix : le lobbying intensifie la riposte
En 2020, l’ESA avait réussi à éviter le pire en décrochant une exemption temporaire aux tarifs contre la Chine. Aujourd’hui encore, l’association monte au front, rencontrant régulièrement les autorités US pour tenter d’éviter la catastrophe.
« Le gouvernement, les élus, les sénateurs doivent entendre leurs électeurs », insiste Quinn. Elle rappelle la lettre collective envoyée récemment au représentant du commerce américain, Jamieson Greer, plaidant pour l’utilisation de solutions alternatives aux tarifs.
Comment toi, gamer, peux-tu agir concrètement ?
Les gamers, on te parle. Fais du bruit, tweete, publie, interpelle tes élus locaux ! L’industrie gaming t’appartient autant qu’à Nintendo ou Sony. Fais savoir aux politiques que ta passion risque gros.
Verdict du Geek : un combat collectif nécessaire
Ce qui se passe aujourd’hui, c’est pas seulement une histoire de Nintendo ou de Switch 2 retardée. Non, c’est un enjeu gigantesque, un raz-de-marée économique potentiel pour toute l’industrie du jeu vidéo. Une histoire qui nous concerne tous. Parce que derrière chaque console, chaque jeu, chaque écran, il y a des emplois, des innovations, une culture gaming vibrante et indispensable.
Soyons clairs : l’heure n’est pas à la passivité. C’est maintenant qu’il faut agir. Parce que demain, il sera peut-être trop tard.
Pour les précommandes de la Switch 2 ,c’est par ici
- Nintendo – Switch 2
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