On va pas se mentir. Y’avait l’attente, y’avait le frisson. Et puis… la chute!! La nouvelle série Nvidia RTX 5000, elle est sortie, Mais franchement ? C’est pas la révolution. C’est pas Ampere. Pas même Turing. Un gros boost ? Non. Une révolution ? Encore moins.
Alors ouais, ça mouline un peu plus vite, y’a du DLSS 4 qui fait des acrobaties de pixels, du Frame Generation à gogo… Mais est-ce que ça fait rêver ? Non. Est-ce que ça vaut un SMIC ? Honnêtement, pas sûr.
Le hic, c’est quoi ?
Un peu tout. Et un peu rien.
- Y’a plus de perfs, ouais, mais genre 25-30 %. Tu claques 1 800 balles et tu gagnes… quoi ? 15 FPS sur Cyberpunk ? Meh.
- Le DLSS devient central. Tellement central que sans lui, ta carte fait la gueule. On te vend de la perf’ qui existe pas vraiment.
- Et les prix, mon dieu… La 5090 ? Presque deux barres. À ce tarif-là, je veux une carte qui prépare mon café, chauffe mon bureau et me lit mes mails.
Bref, tu vois l’idée. Et pourtant, nous, on est là. Les geeks. Les purs. Les vieux de la vieille. Ceux qui ont connu la 8800 GTX, la Riva TNT 2 et les pilotes foireux sous Vista. Alors on râle, mais on aime. Et on rêve.
Et si on pouvait parler à Nvidia ?
Imagine. Un micro tendu devant nous. Jensen Huang en face. Voilà ce qu’on lui dirait. Sans détour. Sans langue de bois:
Nos 10 commandements (et demi) pour la RTX 6000
1. VRAM massive. Mais pas du flan.
16 Go en entrée de gamme, 32 Go sur le haut du panier. Mais surtout : qu’elle serve à quelque chose. Parce que les 24 Go de la 4080 Super, on les utilise jamais. Un peu de sérieux, Nvidia.
2. Gravure fine ou rien
Du vrai 3 nm, pas du 4N déguisé. Le monde avance. Les CPU fondent comme neige au soleil. Les GPU doivent suivre. Et ça fera moins de chauffe. Et moins de bruit. Et moins de conso. On dit oui.
3. Refroidissement : retour à la raison
Les triple-fans de 4 slots, c’est terminé. On veut de la compacité. De l’intelligence. De la vapor chamber bien pensée, des heatpipes malins. Pas des ventilateurs qui hurlent comme un sèche-cheveux.
4. Câblage ? Foutez-nous la paix.
Le connecteur 12VHPWR ? Un sketch. On veut un câble simple, solide, sans adaptateur digne d’un LEGO mal monté. Et s’il claque pas quand on le branche, on le compte pas.
5. DLSS open bar
Là, Nvidia, tu bloques tout. On veut du DLSS 5 que les moddeurs peuvent tripatouiller. Laissez les devs bidouiller, implémenter, améliorer. Laissez-nous le contrôle.
6. Frame Generation ? Ok, mais pas aveuglément.
C’est bien joli, mais parfois c’est flou, mou, ou foireux. Y’a des bugs. Des images bizarres. On veut un FG intelligent, qui se désactive quand ça rame trop. Qu’on garde la sensation, pas juste les chiffres.
7. Ray tracing total, mais fluide
On veut du vrai ray tracing. Pas des compromis. Pas des effets gadgets. Mais un truc jouable, sans DLSS, en 1440p. Que le path tracing, ce soit pas juste un délire de tech demo.
8. Le son, les gars, LE SON
On parle jamais de ça, mais imaginez : un bloc audio dans le GPU. Qui fait du son spatial, qui gère les rebonds, la distance, l’occlusion… Comme dans la vraie vie. Pas besoin de CPU ou de soft externe.
9. Des drivers light, propres, discrets
On veut un mode “pilote nu”. Genre juste ce qu’il faut pour que ça tourne. Pas besoin de GeForce Experience qui pèse une tonne ( bon ça reste moins que sur les Intel Arc mais bon !!), balance des pubs ou scanne tout ton disque.
10. Un prix qui donne pas envie de pleurer
Là c’est simple. 1 399 € max pour la bestiole ultime la RTX 6090. 699 € pour du costaud RTX 6070 Ti. Au-delà ? C’est non. C’est boycott. Parce que même les passionnés, on a des limites.

Et un bonus : un BIOS double profil
Silencieux pour la nuit. Furieux pour les sessions compétitives. Un switch physique. Comme dans le temps. Parce qu’on aime pouvoir choisir.
Performances actuelles : la vérité qui pique
Tu veux des chiffres ? Voilà : la RTX 5090 balance 92 FPS en 4K sur Alan Wake 2, en mode brut, en Rastérisation. La 4090 ? Elle faisait déjà 71. Tu payes une blinde pour… un peu plus. Mais avec DLSS et Frame Gen, ça explose : plus de 160 FPS. Problème ? Bah t’es plus sur du rendu natif.
Et c’est là que le bât blesse. On te vend des performances simulées. Du bluff numérique. Alors ouais, c’est fluide, c’est joli… mais c’est pas vrai.
Attention, AMD et Intel montent au créneau
AMD prépare un sale coup avec RDNA 4 : du cache 3D, des shaders boostés. Et Intel, avec ses Battlemage, veut bouffer une part du gâteau. Si Nvidia se repose, ils vont se faire rattraper, à vitesse grand V.
La voix des gamers compte
Si t’es là, c’est que tu ressens pareil. Tu veux pas juste une carte, tu veux le frisson. Le moment où t’allumes ton PC, que tu lances un jeu et que tu dis : « Wow ».
Alors partage. Poste. Réagis. Balance tes idées sur les forums, Twitter, Reddit. Chez KingOfGeek, on relaye tout. Nvidia regarde. Même s’ils le disent pas.
Liens utiles pour creuser (et râler encore mieux)
Verdict du Geek: On espère. Et on surveille.
On râle, mais on rêve. Nvidia peut encore surprendre. Avec la RTX 6000, faut pas juste corriger. Faut oser. Repenser. Bousculer.
Parce que nous, on sera là. Sourcils froncés. Yeux rivés sur le bench. Doigts croisés sur la touche F5, à spammer les stocks dès le drop.