ALERTE SPOILER GIGANTESQUE : Si tu n’as pas encore vu « The Amateur » (version 2025), bah franchement… qu’est-ce que tu fais là ? Va mater ça tout de suite puis reviens papoter ici tranquillou.
La mort de Sarah : tragédie ou complot ultime ?
Sarah, jouée par l’excellente Rachel Brosnahan (mais si, tu sais, la géniale Mme Maisel !), rencontre malheureusement son destin tragique dans le thriller d’espionnage « The Amateur ». Et franchement, la scène était ultra-violente émotionnellement : Sarah se retrouve prise en otage pendant une attaque terroriste à Londres, alors qu’elle était là complètement par hasard. (Sérieusement, c’est quoi ce manque de chance niveau destination touristique ?) En bonne héroïne badass malgré elle, elle essaie de sauver quelqu’un d’autre et finit exécutée froidement par Schiller (Michael Stuhlberg, toujours parfait en méchant impitoyable).
Heller, alias Rami Malek (Notre adorable Mr Robot toujours intense avec ses yeux à 200% d’intensité dramatique), décide alors de mener une vendetta perso pour retrouver les coupables et leur faire payer cher (très, très cher). Adieu la vie pépère de geek en sous-sol du QG de la CIA (niveau -5, no joke), bonjour l’action explosive aux quatre coins du globe.
Schiller : ce vilain qu’on adore détester
Mais alors, qui a vraiment appuyé sur la gâchette ? Ce n’est autre que Sean Schiller, leader d’un groupe de mercenaires engagé par Moore, directeur adjoint à la CIA, joué par Holt McCallany (qu’on a tous aimé détester dans « Mindhunter »). Schiller, c’est le genre de mec qui te balance un sourire narquois avant de te planter une balle entre les deux yeux en expliquant calmement qu’il fait juste son taf. Charmant.
La vérité ? Le pauvre gars se dédouane presque en affirmant que tuer Sarah était simplement nécessaire pour assurer son évasion (la moralité de ces gens-là… à géométrie variable, on adore !).
Moore : cerveau de l’ombre ou pion dépassé ?
Évidemment, derrière ce drame personnel se cache une grosse conspiration bien sale. Moore, l’homme derrière les rideaux, orchestrait des missions black ops ultra-secrètes depuis des années, avec une impunité digne du Joker sous Prozac. Le mec passait son temps à déjeuner tranquillement tout en lançant des opérations tordues genre attaque terroriste sous faux drapeau, ni vu ni connu je t’embrouille.
Finalement, même si Schiller est directement responsable, c’est surtout Moore qui porte le poids moral du meurtre de Sarah. Sans lui, Schiller aurait sans doute continué à jouer au Monopoly mercenaire ailleurs. Le gros twist ? Moore finit finalement par tomber (thank god !) et termine derrière les barreaux avec Schiller. La justice façon cinéma américain, ça fait du bien, hein ?
La CIA : complicité ou incompétence ?
Un point essentiel (et sacrément frustrant, soyons honnêtes) du film, c’est que la CIA refuse initialement d’aider Heller à venger Sarah. En vrai, les pontes de Langley ne voulaient surtout pas que leurs petites opérations clandestines soient exposées au grand jour. Pourtant, grâce à des alliés inattendus (big up à « The Bear » joué par Jon Bernthal le gros « Punisher« , toujours aussi bestialement efficace), Heller finit par percer à jour ce grand complot institutionnel.
D’ailleurs, petit aparté énervé : si les anciens directeurs de la CIA avaient fait correctement leur boulot au lieu de fermer les yeux, tout ça ne serait jamais arrivé. Enfin bon, passons.
Différences notables avec le film original (1981)
Petite pause culture pop : si tu n’as jamais vu l’original de 1981 (et honnêtement, qui l’a vu parmi nous les moins de 40 ans ?), sache que le contexte change radicalement. Dans la version vintage, Sarah (jouée par Lynne Griffin) est exécutée dans une ambassade en ex-Tchécoslovaquie. Cette scène, bien plus froide, était typiquement imprégnée des tensions de la guerre froide. Le remake de 2025, lui, se veut plus actuel avec un terrorisme international façon post-11 septembre.
Conclusion perso façon Geekette : vengeance, morale et complotisme
Perso, j’ai trouvé « The Amateur » super addictif. Certes, pas le scénario le plus original ever (on en voit passer des thrillers avec des agents qui pètent un câble pour venger la mort d’un proche…), mais la réalisation hyper soignée, le jeu impeccable des acteurs et la petite vibe conspiration m’ont totalement séduite.
Reste une question qui me turlupine quand même : Heller, à force de traquer les monstres, n’a-t-il pas failli devenir un monstre lui-même ? (Bon ok, je sors un peu du sujet, mais fallait que ça sorte !)
Bref, « The Amateur » est clairement à voir et revoir pour tout amateur (sans jeu de mots, promis… ou presque !) de thrillers paranoïaques.