Le monde regarde. Et Google flippe (un peu).
Washington. Mi-avril 2025. Dans une salle tendue comme un câble Ethernet de 2001, un procès monstre. La justice américaine (coucou le DOJ) attaque le géant. Le Big G. Google.
Et pas pour une broutille, hein. On parle de monopole sur la recherche web, d’accords secrets à plusieurs milliards, de défauts de moteur de recherche imposés partout, de domination façon boss de fin de niveau. Ambiance.
Le cerveau du truc : un “cycle vicieux” bien huilé
David Dahlquist. Avocat du DOJ. Mec calme, mais il balance un slide. Pas un truc chiant. Non. Un diagramme qui fait mal. Il l’appelle le cycle vicieux de Google. Ça donne :
- Google paye des milliards pour être moteur par défaut sur tous les appareils.
- Donc, il reçoit la majorité des requêtes.
- Donc, il a plus de données.
- Donc, il améliore son moteur.
- Donc, il gagne plus.
- Donc, il re-paye pour rester numéro un.
- Et boum, retour case départ. Une boucle. Une boucle d’acier.
Lui, il dit : « C’est flippant. Faut stopper ça. Maintenant. »
Google ? Bah eux ils disent : « Mais non, c’est vertueux. C’est juste… notre génie. »
Apple, Chrome et tout le bazar : les 3 bombes du DOJ
On va pas se mentir, les ricains viennent pas les mains vides. Dans leur valise : trois idées (très musclées).
Stop aux deals exclusifs
Genre le pactole annuel avec Apple. Tu savais ? Google file 20 milliards par an à la Pomme juste pour être le moteur par défaut dans Safari. VINGT MILLIARDS. L’équivalent du PIB du Tchad. Bref.
Le DOJ veut bannir ce genre d’arrangement mafieux. Finis les coups sous la table. Terminé les moteurs par défaut imposés.
Dégage, Chrome !
Oui, t’as bien lu. Ils veulent que Google revende Chrome. Le navigateur le plus utilisé au monde. L’un des portails d’accès à la recherche, représentant à lui seul 35 % des requêtes.
Pourquoi ? Parce que Chrome + Google Search, c’est comme avoir le volant ET la pédale d’accélérateur. Trop de pouvoir. Le DOJ veut couper ça. Google crie au délire : “Chrome seul ? Il tient pas la route.”
Et si Google filait ses données ?
Là, c’est carrément violent. L’État américain voudrait que Google licencie (au sens “file à louer”) son index de recherche entier. Oui, toutes ses données. À la concurrence.
Genre Bing ou DuckDuckGo pourraient utiliser la base de Google pour faire leurs propres résultats. Une espèce de Google blanc pour les autres. Et Google, lui, obligé de jouer à poil.
Réaction de Google ? Panique semi-contrôlée. “C’est pas juste, c’est dangereux, c’est… absurde.”
Google contre-attaque (à la mode Jedi)
Sur le banc d’en face, Google. Le Goliath. Toujours en costard. Mais un poil tendu. John Schmidtlein, leur avocat, lâche :
“Le DOJ veut juste donner notre taf à nos rivaux.”
Il insiste : Google est bon parce qu’il bosse bien. Point. Pas parce qu’il triche. Et forcer le partage de données ? “C’est filer nos secrets à la concurrence.” En plus, y’aurait des infos privées dedans. Aïe.
Autre argument ? “Hey, regardez OpenAI, ChatGPT, tout ça. La concurrence existe. Donc arrêtez de dire qu’on est seuls sur le terrain.”
L’IA : invité surprise (ou pas)
Tiens, justement. ChatGPT. Gemini. Bing avec IA. Perplexity AI.
Le procès s’invite dans le futur. L’IA déboule en mode Hulk.
Le DOJ dit :
“Google applique le même plan diabolique que pour la recherche : prendre le dessus sur l’IA, grâce à sa puissance de feu.”
Google réplique :
“L’IA c’est différent. C’est la jungle. ChatGPT cartonne. Preuve que le marché est ouvert.”
Mais voilà, un expert IA (Greg Durrett) a été le premier témoin du procès. Preuve que ça va peser lourd. Très lourd.

Et maintenant, on fait quoi ?
C’est le juge Amit Mehta qui a le dernier mot. Un gars méthodique, pas du genre à se laisser emporter. Il pèse chaque option comme un bot de stratégie tour par tour.
Peut-il vraiment forcer Google à lâcher Chrome ?
Peut-il obliger à partager des milliards de données sensibles ?
Va-t-il couper les deals avec Apple et compagnie ?
Ou… trouver un juste milieu qui fait râler tout le monde ?
Pas de réponse claire. Pas encore.
Risques pour la planète tech ?
Si Google tombe là-dessus, tous les géants vont trembler.
Imagine : un monde où Amazon peut plus imposer ses suggestions, où Meta doit rendre ses algorithmes publics, où Apple n’a plus le droit de pré-installer Safari. Une tech plus libre ? Ou un bordel ingérable ?
Ce procès, c’est le procès du siècle pour les GAFAM. Littéralement.
Pour creuser le truc
Verdict du Geek (ou pas)
On assiste peut-être au moment où Google devient trop gros pour continuer comme avant. Ou alors, au procès qui lui donnera une victoire écrasante, façon boss final invincible.
Quoi qu’il arrive, ce procès change déjà la donne. Et si demain, t’ouvres un nouvel iPhone et que Google n’est plus en page d’accueil, tu sauras d’où ça vient.