Bon, ok, on se calme deux secondes et on respire. Si t’es là, c’est que t’as probablement maté G20 sur Prime Video (dispo depuis le 10 avril 2025), et que ton cerveau vient juste de redémarrer après deux heures de stress, d’explosions, de trahisons, de deepfakes et de Viola Davis qui te met une torgnole morale à chaque réplique badass. Franchement, si t’avais encore un doute que cette meuf peut tout jouer, même une présidente guerrière, bah… t’avais tort. Et ouais.
Bref. Parlons de la fin, du pourquoi, du comment, et surtout de qui crève (spoiler : pas les Sutton).
Rutledge : le « méchant » qu’on adore détester (ou l’inverse ?)
Bon, Rutledge. Comment dire… Imagine un mix entre Homelander sans cape et un trader sous stéroïdes, et t’auras à peu près le niveau de charisme flippant d’Antony Starr dans ce rôle. Le mec a littéralement fait sa crise existentielle en mode « je vais faire exploser un sommet international pour prouver que j’ai raison ». Logique. Enfin, logique si t’as un passé militaire traumatique, une obsession pour la présidente Sutton, et un portefeuille crypto qui flambe comme un barbecue de juillet.

Au final, on comprend que Rutledge voulait se venger perso, faire de la thune sur la chute des marchés, et accessoirement foutre la honte à Sutton en la déstabilisant devant le monde entier. Le mec est multitâche.
Mais il avait pas prévu que Danielle Sutton, même sans Secret Service au complet, c’était John Wick en tailleur. Et franchement, voir Viola Davis dézinguer du traître dans un couloir faiblement éclairé, j’ai eu un flashback de Kill Bill. Manquait plus que le sabre.
Joanna Worth : la traîtresse de l’ombre (et franchement, on l’avait pas vue venir)
Ah Joanna… La méga twist de fin que même Shyamalan aurait pas osé. Secrétaire au Trésor, ancienne rivale politique de Sutton (t’as senti le passif chelou dès leur première scène ?), et EN FAIT la mastermind du complot. Genre c’est elle qui a sélectionné le lieu du sommet, placé les mecs de Rutledge en « sécurité supplémentaire » (gros lol) et qui a failli foutre le feu au monde pour une histoire d’égo blessé.
Je t’avoue, quand elle planque le portefeuille crypto en douce pendant le chaos final, j’ai eu un micro-choc. C’était comme si Bellatrix Lestrange avait volé le portefeuille de Voldemort pendant une rixe au Chaudron Baveur. Genre « ah ouais donc tu préparais ton coup depuis le début, vicelarde ».
Et dire qu’on lui faisait confiance…

Serena et Derek : les Sutton kids, mode survie activé
Parce que oui, pendant que maman bastonne des mercenaires, ses enfants sont dans la sauce. Serena (Marsai Martin, adorable et futée comme une Hermione Granger 2.0), se débrouille pour envoyer un mail crucial au vice-président. Petit souci : y’a plus de réseau après. Donc ils doivent se démerder pour survivre IRL.
Quant à Derek, bah… Il sert un peu de pion pour Rutledge. Le vilain lui tire même dessus pour faire pression sur Sutton. Méthode discutable, ambiance ultra tendue. Heureusement, tout le monde survit (alleluia), même si j’ai cru que le film allait me faire une Game of Thrones avec une décapitation en plan fixe.
White House Down vs La Chute de la Maison-Blanche : Duel de fou à Washington
Le plan de Sutton : stratégie, alliances improbables et gros trip humaniste
Alors que tout part en vrille, Danielle Sutton reste focus. Elle comprend que le seul moyen de reprendre la main, c’est de sortir Oliver Everett (le PM briton un peu relou) et Elena Romano (directrice du FMI, stylée et coriace) du bourbier.
La séquence où ils foncent dans la « Beast » (la limo blindée présidentielle, pas l’animal hein) pour forcer les portes du complexe… Mon stress était au max. Je me suis surprise à crier « MAIS ACCÉLÈRE !! » dans mon salon. Ma voisine pense que je suis folle. C’est pas grave.
Grâce à eux, le plan de Sutton peut être transmis au vice-président Moseley et à la CIA. Et bim, retournement de situation. Rutledge et Joanna se font cramer, l’armée intervient. Game over.

Et donc, la fin de G20 ?
Viola Davis VS Antony Starr, sur un toit, avec un hélico qui attend. Ambiance Mission: Impossible sous adrénaline pure. Rutledge tente de s’enfuir avec Serena, Sutton saute dans le combat final comme une lionne.
Le bad guy finit par chuter (dans tous les sens du terme), Serena est sauvée, et Sutton sort vivante, mais pas indemne. Et c’est ça qui est beau : elle a pris des coups, perdu des alliés, mais elle tient debout. Une vraie héroïne. Pas une caricature.
Et pour clore le tout, son fameux « Together Plan » (monnaie numérique solidaire pour les pays du Sud) est validé. Bien joué, présidente.

Le vrai message du film (parce que oui, y’en a un)
Derrière les flingues, les crypto-scams et les trahisons de haut niveau, G20 nous parle surtout de communauté. De ce qu’on peut faire ensemble, même dans la panique la plus totale. Sutton sauve des otages, fait confiance à des anciens rivaux, pardonne… Elle incarne la résilience ET l’espoir. Et franchement, en 2025, on en a bien besoin.
Parce que le film aurait très bien pu se contenter d’être un thriller bourrin avec explosions en HD. Mais non. Il a une petite âme, ce G20. Et mine de rien, ça fait la diff’.
Voir G20 sur Prime Video