Salut toi ! Tu viens de finir iHostage sur Netflix, t’as les nerfs en pelote, les palpitations d’un hamster sous amphèt’ et une question qui te turlupine : “Mais… il est mort pour de bon, Ammar Ajar ?” Spoiler alert : ouais, il est bien dead. Mais attends, reste-là. On va déballer tout ça ensemble. Avec détails. Avec passion. Et avec un peu (beaucoup) de digressions, parce que sinon c’est pas drôle.
iHostage, c’est quoi ce délire ?
Bon déjà, petit point culture si t’as maté le film à moitié en scrollant Insta : iHostage, c’est pas juste un énième thriller euro chelou qui pop sur Netflix un vendredi soir pluvieux. Non. C’est inspiré d’un fait réel. Et pas le genre “basé librement” à la sauce Hollywood. Là, c’est du très lourd : le 22 février 2022, un mec armé jusqu’aux dents a pris un otage dans un Apple Store en plein cœur d’Amsterdam. Rien que ça. Objectif ? Récupérer 200 millions d’euros en crypto. Classe ou débile ? À toi de juger.
Et là, t’as le film qui déroule tout ça, avec tension, flics stressés, négociations en mode Mindhunter sous caféine, et un final bien sec.
Qui c’est ce Ammar Ajar, en vrai ?
Alors dans le film, on te vend Ammar Ajar comme le gars paumé mais ultra dangereux, façon « je pète un câble et je menace de tout faire sauter ». Mais IRL (ouais ouais, on parle de la vraie vie), son alter ego s’appelait Abdel Rahman Akkad. 27 piges. Casier judiciaire fourni comme un menu chez McDo, et santé mentale en friche. Pas de cellule psy, pas d’encadrement. Juste… le vide. Et un jour, clac, il débarque dans un Apple Store avec un fusil d’assaut et un gilet supposément bourré d’explosifs (spoiler : y avait que du vent dans le gilet, littéralement).
Un cosplay de terroriste high-tech mais sans les moyens ni le plan B. Tragique ? Ouais. Flippant ? Aussi.
La scène finale : ça part en cacahuète
Allez, venons-en à ce moment où t’as littéralement renversé ton bol de chips : le climax. Tout le monde est planqué, sauf un pauvre client random – Ilian – que notre Ammar a décidé de garder comme doudou humain. Et là, retournement de situation à la Breaking Bad : Ilian demande de l’eau (bah ouais, classique). Et quand Ammar baisse sa garde pour choper une bouteille… Boom. Ilian trace comme Sonic.
Et là, moment cinéma : Ammar court après lui, sans trop réfléchir. La police, qui était déjà en chien de fusil (expression de daron, je sais), lui rentre dedans avec une bagnole. LITTÉRALEMENT. Vlam. Il vole. Il tombe. Et il est KO. Comme si GTA avait rencontré Un jour sans fin. 😵
Le gars est emmené à l’hosto, entre la vie et la mort. Et le lendemain, ben… il clamse. Fin de l’histoire pour lui. Pas de procès, pas d’interrogatoire, pas de révélations fracassantes. Nada.
Winston, le flic à la Fast & Furious
Petit focus sur l’officier Winston, ce policier fictif qui fait office de Vin Diesel local. C’est lui qui prend la décision d’écraser Ammar pour éviter un carnage. Éthique, pas éthique ? Les débats ont fait rage aux Pays-Bas. IRL, le flic impliqué n’a pas été poursuivi. Enquête ? Oui. Condamnation ? Nope. Il a repris le service tranquillou quelques semaines plus tard.
Mais avouons : dans le film, cette scène est tellement tendue que même mon chat a miaulé de stress.
Et Ilian dans tout ça ?
Le pauvre. Le mec voulait juste des AirPods. Résultat : traumatisme à vie, course-poursuite avec un pseudo kamikaze, et grosse crise de larmes dans une chambre d’hôtel le lendemain. La scène est simple, mais elle cogne dur. Genre tu sens le vrai PTSD pointer le bout de son nez.
Ilian, c’est un peu toi, un peu moi, un peu nous tous. Celui qui se retrouve au mauvais endroit, au pire moment. Mais qui survit. Et qui va devoir vivre avec ça. Merci la vie hein.
Une fin frustrante ?
Bah… oui et non.
👉 Oui, parce qu’on n’a jamais les vraies raisons. Pourquoi Ammar a fait ça ? Coup de folie ? Volonté de buzz ? Tentative désespérée d’exister dans un monde qui l’ignore ? On sait pas. Et ça, c’est chiant.
👉 Non, parce que iHostage reste fidèle à la réalité. Et parfois, la réalité, c’est comme ça : brutale, injuste, sans explication ni happy end.
Mon avis de geekette passionnée
Perso ? J’ai kiffé. Pas parce que c’est « cool » (spoiler : c’est flippant), mais parce que c’est important. Le film t’embarque, t’angoisse, te laisse en vrac. Il parle pas seulement d’une prise d’otages, il parle aussi du vide mental qu’on laisse grandir chez certains. De notre obsession du sensationnel. Et du fait que parfois, un mec peut péter un câble et foutre tout en l’air. Littéralement.
La réal est tendue, l’ambiance pesante, et même si on connaît l’issue d’avance (merci Google), ça fonctionne. Et fort.