Si comme moi, tu as survécu émotionnellement au chapitre 205 de Demon Slayer (bravo, hein, c’était pas gagné !), tu as sûrement eu besoin de quelques jours (voire semaines) pour t’en remettre. Parce que clairement, ce Ending, c’était du lourd. Entre nostalgie douce-amère, joies retrouvées et mélancolie du temps qui passe, Gotoge nous a servi une clôture en beauté. Bref, posons-nous cinq minutes (bon, d’accord, dix, promis après on retourne scroller Insta) pour décortiquer ce final bien chargé. Allez, bougez pas, je m’en occupe !
Après la bataille finale : retour à la vie normale (ou presque)
Le chapitre 204, c’est typiquement le genre d’épisode qui fait du bien après autant de sang et de larmes versés (surtout par moi, mais passons). Tanjiro, Nezuko, Zenitsu et Inosuke retournent tranquillou à la maison familiale Kamado, enfin en paix après avoir battu Muzan Kibutsuji. Sérieux, les voir sourire simplement, ça m’a fait bizarre. Genre syndrome post-traumatique du lecteur, tu vois le délire ?
Trois générations plus tard : c’est quoi ce saut temporel de ouf ?!
Bon, là, je t’avoue que j’ai eu un mini choc. Direct chapitre 205, et BOUM, on fait un bond de trois générations. Mais attends, me dis-je, qu’est-ce que c’est que ce délire à la Naruto ?! Mais au final, c’était malin. On voit leurs arrière-petits-enfants et on a le sentiment rassurant que la vie continue, que l’amour perdure, bref : mission accomplie pour l’auteur.
Sumihiko Kamado, petit-fils à fond la caisse
On découvre Sumihiko, un Kamado super speed qui se lève en retard (j’ai tellement compati) et file à l’école comme si sa vie en dépendait. Vrai clin d’œil à la vie simple dont Tanjiro rêvait tant, il porte fièrement ces fameuses boucles d’oreilles hanafuda qui deviennent l’héritage familial par excellence.
Yoshiteru Agatsuma et la vibe réincarnation
Yoshiteru, clairement le portrait craché de Zenitsu (flippant tellement c’est copié-collé), plonge dans les mémoires de son ancêtre. Il balance sa théorie sur la réincarnation à sa sœur Touko, sosie quasi parfait de Nezuko, mais plus intéressée par son crush sportif (on valide à 1000 %, surtout qu’il ressemble trait pour trait à Tengen Uzui, ce bg intergalactique).
Blue Spider Lily : l’énigme enfin résolue
Et là, la révélation choc (sérieux, accrochez-vous bien) : Aoba Hashibira, descendant d’Inosuke et botaniste, a ENFIN découvert la mythique fleur du Lys Araignée Bleue, le Saint Graal que Muzan a cherché en vain pendant des siècles pour obtenir l’immortalité. Ironie du destin, elle ne fleurit que quelques jours par an et en journée (Muzan, va prendre tes lunettes de soleil et pleurer dans ton coin, merci bien).
Des petits clins d’œil partout (ouais, mais genre partout)
L’univers créé par Gotoge regorge de références émouvantes. Sérieux, j’étais comme une gamine devant un calendrier de l’Avent.
Les Hashiras revivent
On croise partout des descendants ou des sosies des Hashiras : un instit’ qui ressemble à Gyomei Himejima, Mitsuri et Obanai devenus restaurateurs (très logiquement, vu l’appétit de Mitsuri et les serpents d’Obanai), les frères Shinazugawa devenus policiers (je rigole même pas), sans oublier notre star olympique, Tenma Uzui (encore lui).

Yushiro Yamamoto : l’art comme thérapie
Gros coup de cœur perso sur Yushiro, le dernier démon survivant. Le gars devient un peintre célèbre, immortalisant le souvenir de Tamayo, son ancien mentor. J’ai trouvé ça tellement touchant. Limite ça mériterait un spin-off en mode artiste maudit, non ?
Petites histoires, grandes émotions
Petit focus sur les moments qui touchent en plein cœur : voir la famille Ubuyashiki enfin libérée de son maudit destin, et les retrouvailles symboliques de Kyojiro Rengoku à travers son descendant, Toujurou. J’avoue, là j’ai pleuré (un peu).
Le message derrière la fin : subtil mais fort
Au-delà de toutes ces références et moments joyeux, ce dernier chapitre transmet une morale puissante : peu importe la noirceur traversée, la lumière et la vie reprennent toujours leurs droits. Classique mais efficace, hein.
Verdict final : on valide ou pas cette fin ?
Clairement oui. Cette fin, c’est un grand OUI. Même si elle a été débattue par les fans (bah oui, sinon c’est pas drôle), je trouve qu’elle rend un bel hommage aux personnages et à leur combat.
Alors, oui, peut-être qu’on aurait voulu en savoir plus sur certains persos (Giyu, si tu m’entends), mais franchement, c’est du beau boulot. Merci Gotoge, c’était un sacré voyage.