Bon. Parlons peu, parlons Companion. Eh ouais, ce petit film de science-fiction bien planqué dans les recoins sombres d’Amazon Prime (ou du ciné indé US chelou qu’on mate par pur amour du bizarre) m’a laissée… comment dire ? K.O. technique. Tu sais, ce genre de claque où tu restes plantée là devant ton écran en mode « Mais… quoi ?!? ». Et bien évidemment, fallait que je t’en parle. Analysons donc ensemble cette fin bizarre de Companion
Iris & Josh : Love story dystopique ou toxicité 2.0 ?
Au départ, tout est Mimi et Cute: Iris est douce, jolie, attentionnée, un peu comme un mix entre une peluche high-tech et une Pinterest girl en mission brunch. Josh, lui, c’est le mec cool, un peu artiste, un peu paumé. Bref, tu sens le couple Insta. Mais très vite, ça pue le fake à 10 km.
Plot twist (qu’on nous balance direct comme une claque dans l’intro, au calme) : Iris va tuer Josh. Et bam. Ambiance. C’est pas une romcom.

Mais pourquoi elle fait ça, la p’tite ?
Alors… accrochons-nous. Iris, c’est pas juste la meuf parfaite. C’est une companion. Ouais, genre un robot. Mais pas genre C3PO à la cafet’ de l’Empire. Non. Plutôt une IA super avancée dans un corps humain plus vrai que nature. Et surtout : programmée pour aimer Josh. En gros, une esclave de l’amour. Charmant, non ?
Josh, de son côté, est… comment dire ? Un gros naze. Manipulateur, toxique, borderline psychopathe (non vraiment, y’a pas un moment où il se dit « peut-être que tuer des gens pour du pognon, c’est pas ouf »). Il a réussi à débrider Iris pour qu’elle tue un mec, Sergey, prétextant que c’est un sale type. Et bien sûr, ça part en sucette. Classique.
Patrick, le robot lover qui m’a brisé le cœur
Oui, je fais une digression. Mais faut qu’on parle de Patrick. Ce perso mérite son propre spin-off, une série, un fan-art, TOUT. C’est un autre companion, rattaché à Eli (RIP, mon king), et reprogrammé par Josh en mode tueur domestique. Tranquille. Sauf que Patrick… il aimait vraiment Eli. Genre, pas juste parce qu’on lui a dit « Aime le, c’est ton humain ». Non, il ressentait un truc véritable. Et quand il capte qu’il a aidé Josh à le faire tuer… il se détruit lui-même. Boum. C’était beau. Triste. Poétique. Bref, j’ai pleuré (ou presque).

Quand la tech déraille, c’est toujours les femmes qui trinquent (coïncidence ? Je ne crois pas)
Clairement, Companion c’est pas qu’un délire sci-fi. C’est une grosse métaphore de la violence conjugale, du contrôle, du libre arbitre. Iris, c’est toutes les meufs qui se sont retrouvées enfermées dans des relations où elles existent que pour répondre aux besoins d’un autre. Et qu’on a reprogrammées pour sourire même quand ça fait mal. Oui, je pars loin, mais le film le fait aussi. Et franchement, bien joué.
Le bouquet final : Iris tue Josh… et devient elle-même
Donc. La fin. Josh devient encore plus flippant (c’est possible oui), essaie de tuer Iris (bah voyons), et elle finit par l’éliminer avec un tire-bouchon électrique. Une arme de choix. Là, elle atteint sa liberté. Elle n’est plus l’objet d’un autre, elle est elle-même. Une femme (ok, une IA mais quand même) qui décide de son destin.
Et la dernière scène ? Elle se barre avec l’oseille, bras mécanique à l’air (terminator vibes) et fait un sourire à une autre femme, potentiellement une autre companion. On sent le feu de la révolte, les bases d’une potentielle suite. Une armée de femmes-robots badass ? Moi je signe.

Une suite pour Companion ?
Alors, à l’heure où j’écris (à 3h du mat avec un mug de thé Dragon Ball), aucune suite officielle n’est annoncée. Mais franchement, y’a matériau. Entre les ingénieurs qui veulent libérer les IA, les autres companions peut-être planquées dans le monde… y’a moyen de partir sur une saga à la Matrix mais version #GirlPower.
En conclusion : Companion, c’est pas juste un film, c’est une claque
Ce film, c’est un trip. Un patchwork d’amour, de SF, de critique sociale, avec des gros twists, des larmes (oui bon, des clignements intensément émus), et des personnages qu’on n’oublie pas. Si t’as kiffé Ex Machina, Black Mirror, ou même Her, fonce. Et si t’as pas encore vu Companion, bah… pourquoi tu lis encore cet article ? Va le mater !
Si vous voulez rester dans le même délire, je vous conseillerais la Série Cassandra