Okay, installez-vous confortablement, sortez les Doritos et votre boisson préférée. Aujourd’hui, on va parler d’une série qui, avouons-le, ne fait pas autant de bruit que les mastodontes Marvel ou les sagas fantasy, et pourtant… elle a sa place, une vraie bonne place, dans nos petits cœurs de geeks qui aiment les histoires bien ficelées, les enquêteurs charismatiques et les rues sombres de L.A. Oui, je parle bien de Bosch. Et plus spécifiquement de sa petite sœur, Bosch: Legacy. Tenez-vous bien, parce que j’ai des trucs à vous raconter qui m’ont un peu mise… déçue. Un peu beaucoup, en fait.
Vous savez, moi, les annulations de séries, c’est un sport auquel je ne m’habituerai jamais. Chaque fois, c’est un petit coup de poignard dans mon cœur déjà bien amoché par le cimetière des shows télévisés partis trop tôt (coucou Firefly, tu me manques encore). Et là, c’était le tour de Bosch: Legacy. Bon, OK, on savait que la saison 3 serait la dernière, l’info est tombée il y a un moment. Mais quand même, ça fait bizarre. Surtout quand on apprend ce qui se tramait en coulisses.
Quand Prime Video nous met des bâtons dans les roues (et pas qu’un peu)
Alors voilà, l’info est sortie récemment, via une interview de la seule et unique raison pour laquelle on regarde ces séries : Titus Welliver. Oui, notre Harry Bosch national, l’homme à la voix rauque et au regard perçant qui a passé sa vie à chasser les méchants dans les bouquins de Michael Connelly avant de le faire sur nos écrans. Et ce qu’il a révélé… ça fait grincer des dents, je vous le dis.
Apparemment, la saison 4 de Bosch: Legacy n’était pas juste une vague idée lancée en l’air lors d’un brainstorming post-apéro. Non non non. Ils étaient en train de la planifier. Oui madame, oui monsieur ! L’équipe, les scénaristes, sans doute Michael Connelly lui-même, ils étaient là, au milieu du tournage de la saison 3, « très excités » par ce que la saison 4 allait nous réserver. Imaginez la scène : ils balançaient des idées, discutaient des intrigues, des personnages… tout ça pour que le couperet tombe.
C’est Titus Welliver lui-même qui l’a dit (en gros, j’adapte avec ma sauce perso, vous me connaissez) lors d’une discussion avec The Hollywood Reporter. Il explique qu’il a reçu un appel de Connelly et d’un producteur, « relativement bref », lui annonçant la nouvelle : « ils ne vont pas aller de l’avant ». BASTA. Circulez, y a plus rien à voir.
Le coup de massue en plein vol
Le pire, c’est le timing. En plein milieu de la prod de la saison 3 ! C’est pas comme si la série battait de l’aile depuis des lustres et que l’annulation sentait le sapin à plein nez. Non, ils bossaient, ils projetaient, ils rêvaient de la suite. Et là, pouf. Fin de la partie.
Welliver, avec sa sagesse toute boschienne, a exprimé leur « déception ». Normal. Qui ne le serait pas ? Tu es à fond sur un projet, tu vois le potentiel, tu as le matos source (oh oui, les bouquins de Connelly, on y revient après, mais c’est une mine d’or !), et on te dit que c’est fini. Pour quelles raisons ?
Ah ça, c’est la question à un million de dollars (ou peut-être quelques millions, vu les budgets des séries). Welliver dit ne pas connaître les détails exacts. Il n’est pas « un animal politique ou administratif », il est un « artiste ». J’adore cette phrase, elle sonne tellement juste. Mais il évoque quand même des pistes. Et devinez quoi ? L’argent. Toujours l’argent. Il parle de l’économie actuelle, des restrictions budgétaires que subissent pas mal de studios.
Ça, pour le coup, ça résonne. On le voit partout. Les plateformes qui serrent la ceinture, qui annulent des trucs qui marchent pourtant pas mal, qui suppriment des séries déjà existantes de leur catalogue (Netflix, je te regarde, avec tes décisions parfois… discutables). C’est la nouvelle norme. Et c’est chiant. Vraiment. Tu t’investis dans une série, tu t’attaches aux personnages, aux intrigues, et hop ! Un calcul financier et tout s’écroule.
Bien sûr, Welliver reste pro. Il a une relation de longue date avec Amazon Studios, un accord de développement pour d’autres projets. Il ne crache pas dans la soupe, c’est normal. Mais on sent la petite pointe d’amertume, là, cachée derrière les mots.
Une mine d’or non exploitée ? Parlons des bouquins !
Ce qui est d’autant plus rageant, c’est qu’il y a matière à faire ! La série Bosch originale a adapté une bonne partie des romans, et Bosch: Legacy continue le travail. La saison 3, dont le final était diffusé pile poil hier, le 17 avril 2025 (oui, j’ai checké les dates, on est à jour !), est basée sur Desert Star, le 24ème roman. Vingt-quatrième ! Vous vous rendez compte ?! Connelly en a écrit plein d’autres où Bosch apparaît, soit en perso principal, soit en soutien. Y avait de quoi faire encore plusieurs saisons de Legacy sans aucun problème de source.
Tiens, petite parenthèse rapide : saviez-vous que Michael Connelly est aussi l’auteur des bouquins derrière la série The Lincoln Lawyer (ou La Défense Lincoln en VF) sur Netflix ? Avec le gars qui joue Jesus dans The Walking Dead ? Bon, Matthew McConaughey était le best dans le film, on va pas se mentir, mais la série est sympa aussi. Ça montre que l’univers Connelly est bankable. Alors pourquoi couper les ponts avec Bosch: Legacy ? Mystère… ou pas tant que ça, si on reparle de la thune.
Pour revenir à nos moutons, l’idée qu’ils étaient en train de développer la saison 4 et qu’ils avaient encore plein de romans à piocher… ça renforce le sentiment de gâchis. On aurait pu voir Harry s’attaquer à de nouvelles affaires tordues, explorer un peu plus sa vie de détective privé, voir son duo avec Honey « Money » Chandler (Mimi Rogers, toujours impeccable, même si j’avoue avoir une petite préférence pour la Honey des premières saisons, mais bon, c’est un autre débat…).
La fin d’une ère, le début d’une autre ?
Bon, tout n’est pas perdu pour les fans de l’univers Connelly sur Prime Video. L’annulation de Bosch: Legacy ne signifie pas la fin de Harry Bosch à l’écran. Loin de là ! Michael Connelly et Prime Video préparent un autre show : un spin-off centré sur l’inspectrice Renée Ballard, un autre personnage récurrent de ses romans. Et devinez qui sera de la partie ? Notre cher Harry !
Titus Welliver a confirmé qu’il serait bien présent dans cette nouvelle série. Apparemment, on les verra bosser ensemble, s’attaquer à des cold cases (ces affaires non résolues qui te bouffent le cerveau, j’adore ça dans les polars !). Harry jouerait un rôle de mentor, presque paternel, pour Ballard (incarnée par Maggie Q, cool !).
Donc, si j’ai bien compris la stratégie de tonton Bezos et de Prime Video : au lieu d’avoir deux séries dans l’univers Bosch (Legacy et le spin-off Ballard), ils préfèrent en avoir une seule. Concentrer les ressources sur un seul show. Financièrement, ça se tient. Ça permet, en théorie, d’avoir un budget plus conséquent pour cette nouvelle série, et donc, espérons-le, une meilleure qualité.
C’est un peu le principe du « faut choisir ses combats », non ? Ils ont décidé de miser sur Ballard, avec Bosch en guest star de luxe. Pour Connelly, ça a du sens, car Ballard est devenue un personnage central dans ses romans les plus récents. C’est une évolution logique de son univers littéraire.
Mon petit mot de la fin (et les espoirs fous)
Franchement, même si la logique économique se défend, ça me frustre quand même. J’aimais le format Legacy, cette suite directe qui montrait Harry dans sa nouvelle vie. J’aimais revoir certains persos de la série originale, comme Crate et Barrel (ces deux-là, quel duo !). C’était une continuation douce et familière.
Alors oui, la série Ballard, je l’attends. J’ai hâte de voir Maggie Q, j’ai hâte de voir comment l’alchimie fonctionnera avec Welliver. Et surtout, j’ai hâte de revoir Harry Bosch. Parce que, soyons honnêtes, même en second rôle, Titus Welliver EST Harry Bosch. Il incarne ce flic intègre, un peu solitaire, avec une mélancolie touchante et un sens de la justice qui te donne envie de croire que des gens bien existent encore.
Welliver a laissé planer un petit doute aussi, hein. Il a dit, avec un clin d’œil qui n’est pas passé inaperçu, que « vous ne savez jamais à Hollywood » et qu’il ne serait « pas choqué si à un moment donné il y avait une revisitation » de Legacy. Ah ! Ça, c’est le genre de phrase qui fait vibrer ma petite fibre geekette ! L’espoir ! Un revival dans quelques années ? Une mini-série pour conclure une intrigue laissée en suspens ? On peut rêver, non ? Les fans, en tout cas, se font entendre, et ça, ça compte.
Pour l’instant, il faut se faire une raison. Bosch: Legacy s’arrête. Le dernier épisode est sorti. C’est triste, surtout en sachant qu’une saison 4 était sur les rails avant d’être avortée. Mais l’univers continue. Et tant que Titus Welliver enfile le blouson en cuir de Harry Bosch, je serai devant mon écran. Rendez-vous pour la série Ballard ! Et qui sait, peut-être qu’un jour, Legacy reviendra nous faire un petit coucou. L’espoir fait vivre, n’est-ce pas ?
En attendant, si vous n’avez jamais plongé dans l’univers Bosch, que ce soit la série originale ou Legacy, foncez ! Vous avez de quoi faire en attendant le spin-off Ballard. Et si vous êtes déjà fans, bah… on est ensemble dans cette déception, mais aussi dans l’attente de la suite. Allez, courage !
Sources qui m’ont aidée à bidouiller cet article (et que vous pouvez consulter pour les infos « sérieuses ») :
- La série Ballard
- L’interview originale de Titus Welliver . C’est en anglais
Et voici même un petit bonus: