Signal, c’est quoi exactement ? Genre, vraiment, à part une énième app de messagerie ? Signalgate, cette histoire de dingue, entre Trump et compagnie qui ajoutent un journaliste à une conversation ultra-secrète (c’est ballot hein ?), a remis Signal sous les projecteurs. Mais concrètement, Signal est-elle vraiment inviolable, ou est-ce juste un coup de pub (ou pas) ? Petit tour d’horizon.
Signal, l’app super « secure » dont tout le monde parle
Déjà, Signal c’est pas un truc récent. Lancée en 2012 par un certain Moxie Marlinspike (oui, vraiment), l’appli est devenue populaire surtout depuis 2018 grâce à un coup de pouce financier de Brian Acton, l’ex-boss de WhatsApp. En gros, c’est une fondation, zéro pub, pas de revente de données. Le rêve quoi.
Le saint Graal : le chiffrement de bout en bout
Le gros point fort ? Son fameux chiffrement. Imagine : tu balances un message à ton pote, personne d’autre peut le lire, même pas les gars de chez Signal. Et cerise sur le gâteau, le code est open-source. En gros, tous les geeks de la planète peuvent le scruter et s’assurer qu’il y ait pas d’embrouilles. C’est la transparence totale. Enfin presque.
Le scandale « Signalgate » : couac monumental ou fail utilisateur ?
Et là, bim, patatras. Le scandale éclate début 2024 : des hauts fonctionnaires américains discutent tranquille sur Signal et, sans le vouloir, invitent un journaliste de The Atlantic dans la boucle. Oui, monsieur lambda, t’as bien lu : LE boulet intersidéral.
Résultat des courses ? Des infos militaires ultra-sensibles sur des frappes au Yémen fuitent. Évidemment, le scandale enfle, ça tape fort du côté de la Maison Blanche et ça finit même sur Fox News avec un Mike Waltz qui prend « l’entière responsabilité ».
Mais alors, c’est quoi l’embrouille ? C’est Signal ou c’est juste que nos chers politiques savent pas utiliser leur smartphone ? La vérité : un peu des deux, mon capitaine.

Signal : inviolable mais pas idiot-proof
La sécurité de Signal, c’est comme une Ferrari : ultra-puissante, mais si tu laisses les clés dessus, tu te la fais piquer en deux secondes. Même topo ici. En gros, la boulette est 100 % humaine. Signal n’a pas foiré son job : le journaliste, il a pas hacké l’app ; quelqu’un l’a juste ajouté par erreur.
D’après Meredith Whittaker, la big boss chez Signal, le problème, c’est pas l’appli mais ceux qui s’en servent mal. Matthew Mittelsteadt, un expert cité par CNN, le confirme : « Les messages sont protégés en transit, mais une fois reçus, la sécurité peut bel et bien foirer. »
Sécurité : un faux sentiment d’invulnérabilité
Autre souci, plus subtil celui-là : le sentiment d’être ultra-sécurisé sur Signal donne parfois aux utilisateurs l’impression d’être invincibles. Mais non. Si ton smartphone est déverrouillé ou si quelqu’un lit par-dessus ton épaule, c’est fini, Game Over.
Comme l’explique l’experte en data Caro Robson à la BBC, pour des infos vraiment sensibles, les gouvernements ont des systèmes spéciaux, bien loin de Signal. Après la bourde, le Pentagone s’est même fendu d’un mémo pour interdire Signal dans les communications officielles. Trop tard, hein ?
Comment ça marche concrètement Signal ? (Le tuto pour les nuls)
Tu veux quand même tenter le coup, mais pas comme nos chers politiques américains ? Voilà comment faire :
- Télécharge Signal sur Android ou iOS (gratuit, sans pub).
- Tu files ton numéro (promis, ils te spamment pas).
- Vérification par SMS et hop, c’est parti.
Quelques astuces pour éviter le Signalgate à la française
- Numéro privé : cache ton numéro, utilise un pseudo.
- Messages éphémères : fais disparaître tes messages après lecture, comme Snapchat.
- PIN perso : utilise un code secret pour ton profil.
- Numéro de sécurité : vérifie l’identité des gens dans ta conversation (surtout si tu bosses au ministère de la Défense).
Bref, fais pas comme à Washington.
Signal VS WhatsApp VS Telegram : le match
WhatsApp appartient à Meta (Facebook). Rien qu’avec ça, t’as compris : vie privée moyen moins. Telegram ? Pas mal, mais pas open-source sur tout. Signal reste clairement le leader en matière de sécurité (et simplicité).
Mais attention : aucun outil n’est parfait, tout dépend comment tu t’en sers. La faille, elle est souvent entre la chaise et l’écran (ou plutôt, le doigt et l’écran tactile).
Leçons de Signalgate pour la France
Ici, niveau scandales, on a eu Pegasus, mais Signalgate pourrait tout à fait débarquer. Alors gaffe aux conversations WhatsApp entre deux pauses-café au ministère ou à Matignon.
Conclusion : Signal est top, mais reste vigilant !
Signal est clairement l’app la plus sûre du moment, mais comme toutes les apps, elle dépend des bonnes pratiques de ses utilisateurs. Le scandale américain est là pour nous le rappeler : la sécurité informatique c’est pas que technique, c’est surtout de l’humain.
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