Dragon Ball a une tradition bien ancrée : Goku terrasse le grand méchant, la Terre est sauvée, et tout le monde fête ça en mode barbecue chez Bulma. Dragon Ball Daima ne bouleverse pas vraiment cette recette, mais il y ajoute une touche inattendue. Cette fois, les héros ne sont pas les seuls à avoir droit à une fin heureuse. Même les antagonistes finissent par couler des jours paisibles, une rareté dans l’univers impitoyable de Dragon Ball où les vilains finissent généralement en poussière ou relégués à des rôles anecdotiques.
Des Antagonistes Moins Cruels, Une Fin Plus Douce
Contrairement aux terreurs absolues que furent Freezer ou Cell, les méchants de Dragon Ball Daima ne sont pas des monstres sans cœur. Gomah, le principal antagoniste, bien que puissant, n’atteint jamais le niveau de cruauté des plus grands tyrans de la saga. Son sbire, Degesu, joue plus le rôle de bras droit incompétent que de véritable menace.
Le ton plus léger de Daima se reflète aussi dans le sort réservé aux méchants. Pas de découpage sanglant façon Trunks vs Freezer ni d’explosion apocalyptique façon Cell. Au lieu d’une punition brutale, les adversaires de Goku reçoivent des conclusions plus… clémentes. Et pour Gomah et Degesu, ce qui pouvait sembler une prison éternelle se transforme en réalité en une retraite dorée.
Gomah et Degesu : Une Captivité Confortable
Si un duo méritait une destruction à la Cell, c’était bien Gomah et Degesu. Leur plan ? Voler les Dragon Balls terrestres pour activer l’Œil du Mal et assurer la domination de Gomah en tant que Roi Démon Suprême. Le petit tyran à l’ego surdimensionné n’a peut-être pas la taille de ses ambitions, mais il devient une menace colossale en utilisant la puissance de l’Œil du Mal, atteignant un niveau de force proche de Jiren.
Mais au lieu de se faire vaporiser, Gomah et Degesu terminent… enfermés dans une bouteille. Oui, à la manière de Piccolo Daimaô dans son autocuiseur. Sauf que contrairement à l’ancêtre de Piccolo, eux ont droit à un traitement cinq étoiles.
Dragon Ball Daima : Bulma Dégaine Son Ultime Chantage Contre Vegeta
Lors du générique de fin, un diaporama dévoile leur nouveau quotidien. Bloqués dans une dimension magique avec un paysage magnifique, un phare et un confort total, ils ont accès à tout ce dont ils pourraient rêver : nourriture, lit douillet, et même des jeux vidéo ! Sérieusement, qui voudrait encore du Royaume des Démons avec un tel setup ? Finalement, ces deux-là s’en sortent mieux que certains héros…
Les Autres Antagonistes Ont Aussi Gagné au Change
Dr. Arinsu, sœur du Kaïô Shin et stratège machiavélique de l’histoire, voulait renverser Gomah pour régner à sa place. Elle n’y arrive pas totalement… mais elle s’en sort quand même très bien. Après la chute de Gomah, c’est Majin Kuu qui s’empare du trône. Problème : Kuu n’est pas exactement un génie. Solution ? Il nomme Dr. Arinsu « Vice-Roi du Royaume des Démons ». Traduction : elle dirige dans l’ombre pendant que Kuu fait acte de présence. Pas exactement ce qu’elle avait prévu, mais elle a finalement obtenu ce qu’elle voulait : le pouvoir.
Quant à Neva, le dernier Namek du Royaume des Démons, il jouait un rôle ambigu. D’abord allié de Gomah et Degesu, il aidait surtout à faire avancer le récit en fournissant des informations cruciales sur le passé et le pouvoir de Goku. À la fin, il devient ministre sous le règne de Kuu et Arinsu, apportant ainsi une représentation namekienne au sein du Royaume des Démons. Une belle reconversion pour un personnage qui aurait pu finir oublié.
Un Changement Rafraîchissant pour Dragon Ball
Les fans les plus attachés aux moments sombres et épiques de Dragon Ball Z pourraient trouver Daima trop « gentil ». Mais il faut admettre que ce vent de fraîcheur fait du bien. Au lieu de suivre le schéma habituel où les méchants sont impitoyablement anéantis, la série leur permet d’évoluer et de trouver un destin plus positif.
Et franchement, voir des méchants s’en sortir plutôt que finir carbonisés par un Kamehameha ultime ? Ça change. Dragon Ball Daima propose une approche plus légère et fun, qui, même si elle ne plaira pas à tout le monde, offre une belle alternative aux éternels combats pour la survie de l’univers.
En tout cas, une chose est sûre : même en tant que méchant, mieux vaut être dans Daima que dans Dragon Ball Z.