Ils ont osé ! Oui, encore eux. Pyongyang vient tout juste de dévoiler un nouveau bébé ultra-secret : le « Research Center 227 ». Ça promet du très lourd côté cyberattaque et intelligence artificielle.
Centre de recherche 227 : c’est quoi ce délire encore ?
Baptisé sobrement (et sans trop se fouler) « Research Center 227 », le centre, récemment révélé par Daily NK, promet une activité « H24, 7 jours sur 7 » pour répondre au quart de tour aux informations glanées par les agents nord-coréens. « Pas de répit pour les braves », dirait-on familièrement.
Selon une taupe interne citée par Daily NK, fin février dernier, Kim Jong-un himself aurait ordonné à l’état-major général de muscler sérieusement les capacités du pays en guerre informationnelle. Traduction ? Monter une super équipe de hackers, d’experts en cyberattaque, histoire de mettre en panique l’Occident (comme d’habitude). 227, nouveau chiffre préféré du régime ? À vérifier…
Objectif numéro un : infiltrer et saboter
L’idée maîtresse derrière cette nouvelle unité de combat numérique est loin d’être anodine. Non content d’espionner gentiment, Pyongyang vise carrément à neutraliser, pirater, infiltrer les systèmes sensibles occidentaux (oui, ceux avec des noms compliqués, genre OTAN, CIA et compagnie). Pour ça, recrutement massif en vue : 90 as du clavier diplômés des meilleures universités et doctorats du pays. « Que du lourd, quoi ! », dirait votre cousin gamer.
Les profils recherchés ? Pas de soldats lambda, non. Des cerveaux, ceux qui créent les malwares ultra-performants destinés à saboter les infrastructures critiques et siphonner de précieuses données occidentales. Bref, des génies diaboliques en devenir. Envie d’une reconversion ? Mauvaise idée.
Lazarus : les cybercriminels stars du régime
Impossible de parler cyberattaque nord-coréenne sans évoquer Lazarus. Eh oui Lazarus ! Ces hackers stars made in Pyongyang, spécialisés dans le vol de cryptos et dans l’espionnage industriel, continuent de semer le chaos avec une créativité presque admirable. Leur méthode préférée du moment ? Le « Contagious Interview ». En gros, ils se font passer pour des recruteurs sympas, envoient de fausses offres d’emploi super alléchantes, puis paf ! Tu télécharges gentiment le malware, croyant installer Zoom ou Skype. Vicieux mais efficace.
Et ils sont loin de s’arrêter là : selon Numerama, Lazarus aurait intensifié ses activités récemment en ciblant des entreprises françaises et européennes. Oui, c’est chez nous que ça se passe aussi désormais. Méfiance donc, vigilance renforcée obligatoire.

Pourquoi ce regain soudain d’intérêt pour l’IA ?
Si Kim Jong-un investit massivement dans l’intelligence artificielle et les cyberarmes, c’est tout sauf un hasard. L’IA, c’est l’arme du futur, mais aussi celle du présent. Capable de lancer des offensives simultanées à l’échelle mondiale en quelques millisecondes seulement, ce petit bijou technologique pourrait renverser totalement la balance stratégique mondiale en faveur de la Corée du Nord. Ça fait froid dans le dos, hein ?
De l’autre côté du globe, les experts s’inquiètent sérieusement. D’après Le Monde Informatique, les États-Unis et l’Europe augmentent fortement leurs budgets cybersécurité. La cyber-guerre froide ne fait que commencer, et elle promet d’être corsée.
Faut-il vraiment s’inquiéter de cette unité 227 ?
Oui et non. Bien sûr, la Corée du Nord n’en est pas à son coup d’essai. On connaît la musique. Mais attention à ne pas sous-estimer les talents du régime. Leur avancée technologique récente en matière de cyberattaque, particulièrement portée par Lazarus, est tout simplement bluffante. L’Occident est prévenu : la vigilance doit être permanente, car le moindre faux pas pourrait coûter très cher.
En clair, on n’est plus dans le film hollywoodien où le hacker solitaire pianote frénétiquement sur son clavier en gobant des litres de soda. Non. Désormais, c’est une guerre numérique ultra-organisée, ultra-pro, qui se joue en coulisse, capable de déstabiliser les nations les plus puissantes. Ça fait réfléchir.
Comment se protéger face aux cyberattaques nord-coréennes ?
Soyons pragmatiques. Pour éviter de tomber dans le piège de Pyongyang, voici quelques règles d’or à adopter sans modération :
- Vérifier systématiquement la provenance des mails et des pièces jointes (surtout les offres d’emploi miraculeuses).
- Installer et mettre à jour régulièrement ses logiciels antivirus.
- Ne jamais cliquer sur des liens suspects ou non sollicités.
- Renforcer l’authentification en adoptant des mots de passe forts et variés. Non, « azerty123 » ça ne compte pas.
Mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand l’assaillant possède les moyens techniques de vous anéantir numériquement en quelques secondes.
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