Dans les profondeurs de la nature sauvage, la folie s’installe et se propage comme une traînée de poudre parmi les survivantes de la saison 3 de Yellowjackets. La série acclamée de Showtime revient avec ce qui s’annonce comme son chapitre le plus intense psychologiquement et viscéral à ce jour. Les deux chronologies – passé et présent – commencent à se confondre, défiant la perception de la réalité des personnages et des spectateurs. Lors de la première de la série à Hollywood, les membres du casting et les créateurs ont laissé entendre que cette saison repousserait les limites déjà sombres établies précédemment, suggérant que l’horreur psychologique et le drame de survie qui définissent la série atteindront des sommets inédits.
Une intensité croissante
L’escalade de l’intensité de la série est peut-être mieux illustrée par l’actrice Courtney Eaton, qui incarne la jeune Lottie. Lors de la première, elle a donné un aperçu du chaos grandissant de la saison, déclarant à Deadline : « Ça devient vraiment incontrôlable à la fin de la saison. Beaucoup de questions trouvent des réponses, il y a beaucoup plus de sang, et les gens perdent complètement la tête. »
Des sources multiples de tension
Cette intensification du mélange caractéristique d’horreur psychologique et de drame de survie semble provenir de multiples sources. Dans la chronologie des années 1990, les membres survivants de l’équipe luttent pour reconstruire leur vie après l’incendie dévastateur de la cabane et le sacrifice rituel de Javi. Pendant ce temps, dans le présent, l’histoire explore les conséquences de la mort tragique de Natalie et la sortie de Lottie d’un établissement pour personnes « différemment saines d’esprit ».
Une convergence des récits
La fusion de ces récits parallèles n’est pas fortuite. Comme l’a expliqué le co-créateur Bart Nickerson à Deadline : « L’une des idées fondamentales de la série est que le passé est présent, que ce sont deux intrigues écrites au présent, elles sont toutes deux très vivantes. » Cette convergence est particulièrement évidente dans l’interprétation de Sophie Nélisse du personnage de Shauna adolescente, que l’actrice décrit comme « très effrayante et déséquilibrée cette saison », notant que son personnage a atteint « un point de sa vie où elle n’a plus rien à perdre ».
Les éléments surnaturels au premier plan
Les éléments surnaturels qui ont longtemps hanté les marges de la série semblent également occuper le devant de la scène cette saison. Dans des interviews avec The Direct, Eaton et son co-star Kevin Alves ont discuté du défi de jouer des personnages aux prises avec des phénomènes inexplicables. « C’est beaucoup éviter la vraie réponse », a reconnu Eaton, suggérant que la série continue de jongler entre le traumatisme psychologique et les occurrences véritablement surnaturelles.
Une saison prometteuse
Ce qui ressort de ces diverses interviews est le portrait d’une saison qui pousse ses personnages – et probablement son public – vers de nouveaux extrêmes. La combinaison d’une pression psychologique croissante, d’une incertitude surnaturelle et du poids d’un traumatisme partagé semble conduire le récit vers ce qui pourrait être son chapitre le plus révélateur à ce jour. Avec du sang, des réponses et de la folie au programme, la saison 3 semble prête à renforcer la réputation de la série pour son horreur sophistiquée mêlant le surnaturel à des luttes profondément humaines.
Les deux premiers épisodes de la saison 3 de Yellowjackets sont désormais disponibles en streaming sur Paramount+ avec Showtime, les épisodes suivants étant diffusés les dimanches à 20h sur Showtime. La saison 1 est sur Netflix