Quand j’ai lancé Kingdom Come: Deliverance II, je pensais naïvement être prêt. Certes, je n’avais jamais touché au premier opus, mais après des heures passées sur d’autres RPG, je me croyais armé pour affronter ce nouveau défi. Quelle désillusion !
Un univers riche et saisissant
Dès les premiers instants, Kingdom Come: Deliverance II impose une impression de grandeur. Le récit démarre sur les chapeaux de roue, avec une introduction qui plante le décor sans s’attarder inutilement. Ce monde médiéval, à la fois rugueux et fascinant, nous absorbe presque instantanément. Le retour d’Henry, le protagoniste, promet une aventure aussi épique que dense. Et pourtant, ce début n’est qu’un prélude à l’immensité qui nous attend, un aperçu d’une épopée qui semble sans fin.
Des personnages profonds et attachants
Ce qui distingue vraiment ce jeu, ce sont ses personnages. Même les figures les plus secondaires bénéficient d’une attention particulière, rendant leurs dialogues et interactions étonnamment crédibles. Henry, avec son histoire marquée par la vengeance et le devoir, continue de fasciner. Parmi les figures mémorables, Hans Capon se démarque par son arrogance presque comique, ajoutant une couche de complexité au récit. Chaque rencontre enrichit l’univers, avec une écriture qui sait captiver, même lorsque certains personnages irritent volontairement.
Un gameplay exigeant mais gratifiant
Si vous n’avez pas touché au premier jeu, préparez-vous : les mécaniques sont aussi complexes que le monde qu’elles animent. Il m’a fallu du temps pour appréhender les subtilités de la chasse, de l’alchimie ou encore du combat. Tout semble conçu pour vous immerger pleinement dans la réalité médiévale, quitte à vous frustrer un peu au passage. Les tutoriels aident à démarrer, mais maîtriser cet univers requiert patience et persévérance. Ce n’est pas un défaut ; c’est un choix de design qui reflète la philosophie du jeu : ici, rien ne vous sera donné facilement.
Un monde à explorer à votre rythme
Ce qui m’a plu, c’est la liberté qu’offre le jeu. Vous n’êtes pas contraint de suivre une quête principale en ligne droite. Il est possible de flâner, de contempler le paysage ou d’améliorer vos compétences à votre rythme. Cette approche détendue permet de s’imprégner de l’univers sans pression, une rareté dans les RPG modernes. Pour ma part, mon Henry est encore loin d’être un chevalier accompli, mais ce n’est pas grave. Chaque moment passé dans ce monde est un plaisir en soi.
Quelques imperfections techniques
Malgré ses qualités, Kingdom Come: Deliverance II n’est pas exempt de défauts. J’ai rencontré quelques bugs, comme traverser accidentellement un rocher ou faire face à des ralentissements. Ces problèmes restent toutefois anecdotiques, et les développeurs semblent déterminés à les corriger avant la sortie officielle, prévue pour le 4 février 2025. Le système de sauvegarde, lui, peut frustrer : il nécessite un élixir spécial pour sauvegarder à tout moment. Une mécanique réaliste, certes, mais qui punit sévèrement en cas de pépin technique.
Ancien article sur le sujet: Kingdom Come: Deliverance 2 reporté à 2025
Une attente difficile à contenir
Malgré tout, mon enthousiasme reste intact. L’histoire d’Henry, son monde et ses épreuves m’obsèdent déjà. Je n’ai peut-être pas encore succombé totalement au charme du jeu, mais je sens que cela ne saurait tarder. Le 4 février 2025 est désormais une date que je guette avec impatience, convaincu que cette suite est bien partie pour devenir un classique du RPG.
- Vivez une histoire d’amour et de vengeance : Incarnez Henry de Skalice, un jeune homme ordinaire qui accomplira des choses extraordinaires
- Une véritable expérience RPG : Vos choix et vos actions détermineront le destin d’Henry et la manière dont le monde réagira à son égard.
- Le monde médiéval comme si vous y étiez : Immergez-vous dans une représentation incroyablement authentique de la Bohême du XVe siècle.
- Des combats authentiques à la première personne : Vous aurez à disposition tout un arsenal d’armes et de styles de combat réalistes qui conviendront à tous types de joueurs.