Steam, cette merveilleuse boutique en ligne où nous avons tous fait le plein de jeux en promos sans même y réfléchir. Mais voilà, il y a un petit détail que Valve, l’entreprise derrière Steam, souhaite que vous reteniez avant de cliquer sur « Acheter ». Désormais, vous ne « possédez » plus vraiment ce jeu sur lequel vous avez économisé pendant des semaines. Non, non, non, vous ne faites qu’acheter une licence pour y jouer. Un ticket d’entrée temporaire, en somme. Génial, non ?
Ce qui change vraiment ?
Depuis octobre 2024, Valve a commencé à afficher un message on ne peut plus clair au moment de passer à la caisse : « Un achat de produit numérique accorde une licence pour le produit sur Steam ». Ouf, il fallait bien clarifier les choses ! Il ne s’agit plus seulement d’une formule cryptique enterrée dans les Termes et Conditions (qui les lit, de toute façon ?). Non, maintenant, c’est en gros, juste sous vos yeux. Alors pourquoi ce changement soudain, me direz-vous ?
La raison est simple. Une nouvelle loi californienne, prévue pour entrer en vigueur en 2025, oblige les plateformes numériques comme Steam à informer les utilisateurs que lorsqu’ils achètent un jeu, ce n’est pas un bien qu’ils obtiennent, mais seulement une licence d’utilisation. Et si Steam devait fermer boutique un jour (ne paniquez pas, ce n’est pas prévu pour demain), eh bien… vos jeux pourraient aussi disparaître. BOUM.
Et si Steam disparaissait ?
Alors là, c’est la question qui fâche. Imaginez le drame : tous ces jeux, toutes ces heures passées, et hop, tout s’envole. Pas très rassurant, hein ? En théorie, Valve a toujours dit qu’en cas de fermeture de la plateforme, ils trouveraient un moyen pour que les utilisateurs puissent garder leurs jeux. Mais… est-ce vraiment garanti ? Pas si sûr !
Les plus avertis parmi vous connaissent sûrement d’autres plateformes comme GOG. Eux, ils promettent que les jeux achetés resteront accessibles quoi qu’il arrive, même si leur plateforme venait à disparaître dans un vortex cosmique. Mais sur Steam ? Pas de certitude absolue.
Est-ce que ça change quelque chose pour moi ?
En réalité, pas grand-chose. Steam n’a pas changé sa politique ; c’est juste plus clair. Avant, vous pensiez peut-être que ces centaines de jeux dans votre bibliothèque étaient à vous pour toujours. Mais non, c’est juste une illusion de propriété. Vous avez toujours acheté des licences, et maintenant ils vous le disent ouvertement. C’est un peu comme si on vous rappelait que les nuages dans le ciel ne sont pas en coton, même si c’est sympa d’y croire.
Pourtant, cela pose une question intéressante : qu’adviendrait-il de vos jeux si un éditeur décidait de retirer un jeu de la vente ou de fermer ses serveurs ? Eh bien… vous perdez la possibilité d’y jouer, tout simplement. C’est déjà arrivé avec des jeux comme The Crew ou d’autres jeux Ubisoft. Alors, oui, c’est frustrant, mais c’est la dure réalité du numérique.
Que faire pour « vraiment » posséder ses jeux ?
Si l’idée d’être à la merci des plateformes vous donne des sueurs froides, des alternatives existent. GOG.com, par exemple, vous permet de télécharger et de garder vos jeux sans DRM (sans protection numérique), ce qui signifie que vous pouvez jouer à vos titres même si la plateforme disparaît. Mais bon, soyons honnêtes, si Steam disparaissait, il y aurait probablement des émeutes dans le monde entier. Vous avez dit révolution ?
Conclusion : faut-il s’inquiéter ?
Pas vraiment, à moins que vous ne soyez du genre à craindre la fin du monde numérique. Pour l’instant, Steam est là pour rester, et votre bibliothèque est en sécurité. Mais la prochaine fois que vous cliquerez sur « Acheter », rappelez-vous bien : ce n’est qu’une licence temporaire, pas un trésor à garder pour l’éternité.