Si vous avez regardé Smile 2, vous savez que ce film laisse une impression marquante. Parker Finn, le réalisateur, revient avec un cocktail horrifique qui mélange peur, paranoïa et horreur viscérale, tout en jouant sur la pression de la célébrité. Mais la vraie question sur Smile 2 est : comment comprendre la fin de ce film flippant ? SPOILER ALERT.
La Montée de l’angoisse
Le personnage central, Skye Riley, interprété par Naomi Scott, incarne une pop star au sommet de sa gloire, mais qui se retrouve rapidement confrontée à des événements terrifiants. Le film commence avec des jumpscares classiques, des apparitions effrayantes et des sourires bien trop sinistres pour être naturels. Mais tout n’est pas qu’apparence, la vraie terreur se situe dans l’esprit de Skye. Alors qu’elle est plongée dans une spirale infernale, entre célébrité, pression médiatique et un passé trouble, l’angoisse monte crescendo.
Mais là où Smile 2 frappe fort, c’est qu’il ne se contente pas de quelques scènes chocs. Le film pousse le spectateur à questionner la réalité. Est-ce que Skye hallucine ou est-elle vraiment victime de cette entité maléfique qui se nourrit de ses traumatismes passés ?
Le Climax : Réalité ou Illusion ?
Dans les dernières minutes du film, Skye est cernée par des danseurs qui prennent soudain des expressions macabres, leurs sourires figés créent un contraste glaçant avec la scène musicale éclatante autour d’eux. Ce moment est un des plus marquants du film, où la frontière entre le réel et l’imaginaire s’efface complètement. Cette chorégraphie funèbre marque un tournant : Skye doit choisir entre affronter ses démons ou se laisser submerger.
Le réalisateur Parker Finn joue avec nos nerfs, nous entraînant dans une séquence où Skye tente désespérément de briser le cycle de la malédiction. Et là, BOOM ! Le twist final… Skye se rend compte qu’elle est piégée dans une boucle infernale. Tout ce qu’elle pensait avoir surmonté revient à la surface. Ce cycle se répétera-t-il encore ?
Une Fin Ouverte Mais Pas Réconfortante
Ce qui rend la fin de Smile 2 si perturbante, c’est qu’elle ne donne pas de solution claire. À la différence des autres films d’horreur qui tendent à conclure de façon définitive, Smile 2 laisse la porte ouverte à d’autres interprétations. La malédiction n’a pas de fin, et ce message résonne autant dans le film que dans la réalité psychologique de Skye : le trauma est un cycle sans fin, et il ne suffit pas de le fuir.
Le réalisateur, dans une interview, expliquait que la clé de cette terreur était de maintenir un sentiment d’incertitude, un flou entre le cauchemar et la réalité (Dexerto). Ce final, où l’on croit que Skye a gagné, pour ensuite réaliser qu’elle est toujours piégée, est un clin d’œil à cette réflexion sur les traumas psychologiques. En ce sens, Smile 2 va au-delà de l’horreur classique pour devenir une allégorie de la souffrance humaine.
Conclusion
Smile 2 n’est pas juste un film d’horreur avec des effets de sursaut. Il nous fait réfléchir à nos propres peurs, à nos propres traumas. Et si ce sourire, si familier, cachait bien plus que ce que nous voulons voir ?