Uglies sur Netflix : une dystopie où la chirurgie esthétique devient obligatoire ?
On est en 2024. L’humanité a apparemment résolu tous ses problèmes… en forçant tout le monde à passer par le scalpel pour devenir beau. Bienvenue dans l’univers d’Uglies, le dernier film dystopique de Netflix, adapté du roman à succès de Scott Westerfeld. Et non, ce n’est pas une nouvelle émission de relooking extrême. Ici, si t’es moche, t’es pas juste impopulaire — tu ne peux même pas vivre correctement dans la société.
L’histoire : Moche un jour, beau pour toujours ?
Dans ce monde futuriste, chaque ado de 16 ans subit une opération de chirurgie esthétique obligatoire pour rejoindre les rangs des « Pretties » — les beaux, ceux qui vivent dans le luxe, se trémoussent dans des soirées glamour et possèdent les vies parfaites qu’on te fait miroiter sur Instagram (ou un truc du genre).
L’héroïne, Tally Youngblood (incarnée par Joey King, la star montante de Netflix), rêve de son jour de transformation. Mais son amie Shay a une autre idée : pourquoi se plier à cette dictature de la beauté ? Pourquoi ne pas, je sais pas… rester soi-même ? Ce concept sauvage amène Tally dans une rébellion contre ce système dystopique.
Une satire de notre obsession pour la beauté
Si Uglies te donne un petit goût de déjà-vu, c’est peut-être parce qu’il résonne fortement avec les réalités de notre société actuelle. Ça te rappelle peut-être une certaine folie des selfies, des filtres, et des chirurgies esthétiques qui déferlent sur nos réseaux sociaux ? Oui, le film pousse cette obsession à l’extrême en t’amenant dans un monde où être beau est littéralement une question de vie ou de mort sociale. Un poil exagéré, mais étrangement familier, non ?
Mais… c’est quoi cette obsession ?
D’un côté, le film tente de poser de bonnes questions : Pourquoi notre société valorise-t-elle autant l’apparence physique ? Et si tous nos défauts, nos cicatrices, et nos imperfections étaient justement ce qui fait de nous des êtres humains uniques ? Uglies met en scène cette lutte contre la conformité en exagérant les dérives d’une société où l’uniformité est la norme. C’est du Black Mirror… mais en plus glamour, avec des hoverboards et des tenues de soirée scintillantes.
Critique : Des imperfections… pour un film parfait ?
OK, soyons honnêtes. Uglies a une belle esthétique (ironiquement). On a des décors qui pètent visuellement, des effets spéciaux qui ne révolutionneront pas le cinéma, mais qui font le taf. Et puis, il y a ce casting jeune et énergique, avec Joey King qui tient bien son rôle de rebelle en devenir. Mais (parce qu’il y a un mais), le film tombe parfois dans les travers qu’il dénonce : tout est trop lisse, trop propre. Comme si Netflix avait peur de montrer quelque chose d’imparfait. Tiens, un peu comme la société des Pretties, non ?
Conclusion : Est-ce que ça vaut le coup ?
Uglies est une satire mordante sur notre obsession pour la beauté, mais elle n’est pas sans défauts (et c’est pas grave, un peu d’imperfection, ça fait du bien). Si t’aimes les films dystopiques à la Hunger Games ou Divergente, tu devrais y trouver ton compte. Sinon, ce sera juste une autre soirée Netflix… mais au moins, tu pourras philosopher sur l’absurdité des standards de beauté tout en mangeant des chips.
Ah, et si tu te demandes, ils ont bien laissé la porte ouverte pour une suite. Eh oui, parce qu’à Hollywood, même les dystopies sont des franchises potentielles. Allez, à vos scalpels et miroir !