Pamela Anderson et The Last Showgirl: Le Retour Sur Grand Écran Déçoit-il ?
Pamela Anderson, autrefois icône des plages de Baywatch, est de retour au cinéma dans un rôle aussi inattendu que marquant. Dans The Last Showgirl, elle incarne Shelley, une danseuse de Las Vegas vieillissante, coincée entre un passé glorieux et un futur incertain. Mais ce retour attendu était-il à la hauteur des espérances ? Spoiler : Pas tout à fait. Pourtant, il y a beaucoup à dire sur ce film.
Un Rôle Taillé Pour Anderson
Dans le rôle principal, Anderson incarne une femme qui a dédié sa vie à un spectacle glamour, Razzle Dazzle, symbole d’une époque révolue de Las Vegas. Shelley, cette showgirl endurcie, doit faire face à la fermeture de son spectacle, ce qui déclenche une crise personnelle. Tout est là pour un comeback impressionnant : une histoire poignante, des liens familiaux complexes, une plongée dans les coulisses de la scène de Vegas. Pourtant, malgré tous ces ingrédients prometteurs, le film n’atteint pas la profondeur espérée. Bien qu’Anderson soit touchante dans certaines scènes, le scénario et la réalisation ne parviennent pas à exploiter pleinement son potentiel.
Une Performance En Mi-Teinte
Pamela Anderson donne une performance sincère, mais souvent maladroite. Certains critiques l’ont comparée à ses rôles passés, notant une certaine redondance dans son jeu, rappelant les séries comiques où elle misait sur l’exagération plutôt que sur la subtilité. D’ailleurs, les critiques se rejoignent sur un point : si le film parvient à capturer l’essence mélancolique de la fin d’une ère à Las Vegas, il manque cruellement de profondeur narrative.
Un exemple frappant est la relation de Shelley avec sa fille (interprétée par Billie Lourd). Le film tente de creuser dans le drame familial, mais cela reste en surface, manquant de moments vraiment poignants pour ancrer les émotions
Un Casting de Stars
La présence de stars comme Jamie Lee Curtis, Dave Bautista, et Kiernan Shipka ajoute du poids au casting. Jamie Lee Curtis, avec son humour décalé et son personnage de serveuse ex-danseuse, brille dans ses rares apparitions. Quant à Bautista, il offre une performance plus nuancée que ce que l’on attend généralement de lui, apportant une touche d’émotion à son rôle de directeur de scène
Un Film Qui Divise
Le réalisateur Gia Coppola s’efforce de capturer l’atmosphère unique de Vegas, loin des clichés lumineux du Strip. Pourtant, le film semble souvent errer dans un vide narratif, avec trop de scènes contemplatives qui ne mènent nulle part. Même avec des moments visuellement saisissants et une bande originale émotive, il manque cet élément crucial qui aurait pu transformer The Last Showgirl en un drame incontournable.
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