Bonsoir les geeks ! Vous avez remarqué que vos cartes graphiques prennent de plus en plus de place dans votre tour ? Non, ce n’est pas une illusion d’optique, ni un complot des fabricants de boîtiers PC pour vous faire acheter du plus grand. Ces bébés prennent VRAIMENT de l’embonpoint. Mais pourquoi diable nos précieuses GPU se transforment en Jabba le Hutt version silicium ? Alors on se calme, on va décortiquer et comprendre doucement ce mystère plus épais qu’une carte RTX 4090 !
La course à la puissance : quand « plus gros » rime avec « meilleur »
Des transistors par milliards
Bon, commençons par le B.A.-BA. Les cartes graphiques, c’est comme les muscles : plus y’en a, plus c’est puissant. Sauf qu’au lieu de protéines, elles bouffent des transistors. Et pas qu’un peu ! On parle de MILLIARDS de ces petits composants électroniques.
La dernière RTX 4090 de NVIDIA, par exemple, embarque la bagatelle de 76,3 milliards de transistors. Oui, vous avez bien lu. C’est plus que le nombre de neurones dans le cerveau d’un chat (bon, j’avoue, j’ai pas vérifié cette info, mais ça en jette, non ?).
La chaleur, cette ennemie jurée
Mais voilà, qui dit plus de transistors, dit plus de chaleur. Et la chaleur, c’est l’ennemi juré de l’électronique. Alors, pour éviter que votre précieuse carte graphique ne se transforme en barbecue portatif, il faut la refroidir. Et qui dit refroidissement dit… roulement de tambours… GROS RADIATEURS !
C’est là que ça se corse. Plus on met de transistors, plus il faut de métal pour dissiper la chaleur. Résultat : des cartes graphiques qui ressemblent de plus en plus à des briques de Lego géantes.
L’esthétique gaming : quand la taille compte (vraiment)
Mais attendez, ce n’est pas que une question de technique. Non non non, il y a aussi une part de… comment dire… FRIME !
Le syndrome de la grosse cylindrée
Vous connaissez ces types qui roulent en 4×4 en plein Paris ? Ben, c’est un peu pareil avec les cartes graphiques. Plus c’est gros, plus ça en jette. C’est le syndrome de la grosse cylindrée, version geek.
Les fabricants l’ont bien compris. Alors ils en rajoutent : LED RGB, design futuriste, noms qui claquent (« ROG STRIX », « GAMING OC », « SUPRIM X »…). Bref, tout pour que votre carte graphique ressemble plus à un transformers qu’à un composant informatique.
L’effet Wow dans ton boîtier
Et avouons-le, ça marche ! Quand t’ouvres ton PC et que tu vois cette énorme carte graphique qui prend la moitié de l’espace, ça fait son petit effet. C’est comme avoir un V8 sous le capot, sauf que là, c’est sous le plexiglas de ton boîtier.
Les conséquences : quand ton PC se prend pour un studio
Ton alimentation en PLS
Évidemment, qui dit grosse carte graphique, dit grosse consommation électrique. Les derniers modèles haut de gamme peuvent facilement atteindre les 450W en pleine charge. C’est à peu près l’équivalent de 45 ampoules LED allumées en même temps. Ou d’un petit radiateur électrique. Dans ton PC. Cool, non ?
Résultat : ton alimentation doit suivre le mouvement. Exit les petits 500W d’antan, bienvenue aux monstres de 1000W et plus. Ton compteur électrique va adorer !
Ton boîtier qui fait régime
Et puis il y a la question de l’espace. Parce que oui, faut bien la caser quelque part, cette grosse carte. Résultat : certains boîtiers PC se retrouvent aussi étroits qu’un jean slim pour accueillir ces mastodontes du silicium.
T’as intérêt à bien mesurer avant d’acheter, sinon tu risques de te retrouver avec une carte graphique qui dépasse de ton boîtier. Pratique pour faire sécher le linge, moins pour jouer.
L’avenir : vers l’infini et au-delà ?
Alors, jusqu’où ira cette folie des grandeurs ? Va-t-on finir avec des cartes graphiques de la taille d’une valise ?
La loi de Moore en PLS
Heureusement (ou malheureusement, c’est selon), la fameuse loi de Moore commence à montrer ses limites. Cette loi, qui prédisait que le nombre de transistors doublerait tous les deux ans, commence à s’essouffler. On approche des limites physiques de la miniaturisation.
Vers de nouvelles architectures ?
Du coup, les fabricants explorent de nouvelles pistes. Cartes graphiques multi-puces, nouveaux matériaux, refroidissement liquide intégré… Les ingénieurs se creusent les méninges pour continuer à nous en mettre plein la vue sans transformer nos PC en frigidaires.
On passe au Verdict !
Pour résumer… les cartes graphiques, c’est comme les smartphones : ça devient de plus en plus gros, de plus en plus puissant, et de plus en plus cher. Mais au moins, ça fait rêver !
Et si vous voulez en savoir plus sur les dernières innovations en matière de cartes graphiques, je vous conseille de jeter un œil à notre article qui parle des futures RTX 5000, et surtout de la RTX 5090. Spoiler alert : elles risquent pas de rétrécir !
Bon, j’espère que cet article vous a plu autant que j’ai pris plaisir à l’écrire. N’hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous en pensez. Et si vous trouvez que j’ai dit des bêtises, rappelez vous : c’est pas ma faute, c’est celle des ondes 5G qui perturbent mon cerveau. À plus dans l’bus !