L’Arabie Saoudite coupe le gaz au Liban, plongeant le pays dans le noir, mais l’Algérie intervient pour aider : Une analyse de la crise énergétique actuelle au Liban
Le Liban, déjà fragilisé par une série de crises politiques et économiques, fait désormais face à une nouvelle épreuve : l’arrêt brutal de l’approvisionnement en gaz naturel par l’Arabie Saoudite. Cette décision, qui s’inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, a eu des conséquences dramatiques pour le pays du Cèdre.
Pourquoi l’Arabie Saoudite a-t-elle coupé le gaz ?
Les relations entre le Liban et l’Arabie Saoudite se sont considérablement dégradées ces dernières années, notamment en raison des liens étroits entre le gouvernement libanais et les groupes soutenus par l’Iran. Face à l’escalade des tensions, l’Arabie Saoudite a choisi de suspendre son aide énergétique, ce qui a plongé le Liban dans une crise encore plus profonde. Les centrales électriques du pays se sont arrêtées, laissant des millions de personnes sans électricité, une situation désastreuse dans un pays déjà en proie à des pénuries chroniques .
L’Algérie à la rescousse : Un geste de solidarité ou une stratégie géopolitique ?
Face à cette crise, l’Algérie a rapidement réagi en proposant de fournir du gaz au Liban. Ce geste a été salué par de nombreux observateurs comme un acte de solidarité envers un pays frère, mais il soulève aussi des questions sur les motivations géopolitiques de l’Algérie. En effet, en venant en aide au Liban, l’Algérie renforce son influence dans la région et s’impose comme un acteur clé sur la scène énergétique méditerranéenne. Ce mouvement pourrait également être perçu comme un contrepoids à l’influence saoudienne au Moyen-Orient.
L’impact sur la population libanaise
Pour la population libanaise, les conséquences sont immédiates et sévères. Sans électricité, de nombreux services essentiels, y compris les hôpitaux, ont été gravement affectés. Les coupures de courant ont exacerbé une situation déjà critique, où l’accès à l’eau potable et aux soins de santé est devenu de plus en plus difficile. Le soutien algérien, bien que crucial, ne pourra probablement pas combler l’ensemble du déficit énergétique à court terme. Cependant, il offre une lueur d’espoir dans un contexte autrement sombre.