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1991, fin de la 1ère classe dans la métro

par KingofgeeK
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metro paris 1991

Aujourd’hui, on va se faire un petit trip dans le passé, direction les entrailles de Paname. Accrochez vous à vos barres de métro, on va causer d’un truc qui a disparu plus vite qu’un ticket de métro dans une poche trouée : la mythique 1ère classe du métro parisien. Prêts pour le grand plongeon ?

Le bouquet final d’une tradition centenaire

Imaginez-vous en costard-cravate ou en tailleur chic, peinard dans votre wagon de 1ère, pendant que le bas peuple s’entasse comme des sardines juste à côté. Ça, mes amis, c’était la réalité du métro parisien jusqu’en 1991. Une ségrégation sur rails qui a duré presque un siècle, vous y croyez ?

Faut dire que l’idée de base était pas déconnante : offrir un peu de confort aux bourgeois qui laissaient leur calèche au garage pour tester ce nouveau joujou souterrain. Mais bon, avec le temps, ça commençait à sentir un peu le rance, cette histoire de classes dans les transports.

Le grand chambardement de 91

Et puis paf ! Le 1er septembre 1991, c’est le branle-bas de combat. La RATP, dans sa grande sagesse (ou poussée par le vent du changement, allez savoir), décide de mettre fin à cette tradition. Exit les banquettes en velours rouge, bonjour l’égalité républicaine sous terre !

J’me souviens, j’étais minot à l’époque, mais mon vieux racontait comment certains s’accrochaient à leurs privilèges comme une moule à son rocher. Y’en a même qui ont fait une pétition ! Vous imaginez le truc ? « Rendez-nous nos wagons VIP ! » Comme si le métro c’était Versailles, quoi.

Pourquoi ce grand ménage ?

Alors, vous vous demandez sûrement pourquoi ils ont décidé de tout chambouler ? Eh bien, accrochez-vous, y’a plusieurs raisons :

  1. Le fric, toujours le fric : Ces wagons de 1ère, ils étaient souvent à moitié vides. Pendant ce temps-là, les autres rames ressemblaient à des boîtes de sardines version XXL. Pas très rentable, tout ça.
  2. L’égalité, bordel ! : Dans une société qui se voulait de plus en plus égalitaire, avoir des wagons VIP, ça faisait un peu tache, vous trouvez pas ?
  3. La simplicité, c’est la clé : Gérer deux types de billets, deux types de wagons… C’était pas l’idéal pour fluidifier le trafic.
  4. L’évolution des mentalités : Les gens commençaient à trouver ça has-been, cette histoire de classes. Même les costards-cravates se mettaient à snober la 1ère classe.

Wagon de 1ère classe du métro parisien avant 1991

La révolution silencieuse

Vous pensez que ça s’est fait du jour au lendemain ? Que nenni ! La RATP a joué ça finaud. D’abord, ils ont augmenté les tarifs de la 1ère classe. Ensuite, ils ont réduit le nombre de wagons. Et enfin, PAF ! Le coup de grâce.

Le plus marrant, c’est que certains usagers n’ont même pas capté le changement tout de suite. Imaginez la tronche du type qui se pointe avec son billet premium et qui se retrouve au milieu de la plèbe ! Ça devait valoir son pesant de cacahuètes.

Et après, le déluge ?

Bon, la disparition de la 1ère classe, ça a pas transformé le métro en paradis sur terre, faut pas déconner. Les heures de pointe, c’est toujours la guerre. Mais au moins, on est tous dans la même galère. C’est ça, la vraie solidarité à la parisienne !

D’ailleurs, petite anecdote : y’a des wagons de l’époque qui ont été conservés. Si vous traînez du côté du musée des transports, vous pourrez vous la jouer bourgeois d’un autre temps. Ça vaut le détour, ne serait-ce que pour se marrer un bon coup.

La leçon à tirer

Au final, cette histoire nous apprend quoi ? Que les privilèges, ça finit toujours par se casser la gueule ? Que l’égalité, c’est mieux quand ça s’applique partout ? Ou simplement que le métro, c’est comme la vie : faut savoir se serrer les coudes (et parfois les fesses) ?

Une chose est sûre, le métro parisien, c’est toute une histoire. Et celle de la 1ère classe, c’est un chapitre qui s’est refermé il y a plus de 30 ans. Aujourd’hui, quand on voit des gens qui font les beaux dans le métro, c’est plus à cause de leur garde-robe que de leur ticket !

Allez, la prochaine fois qu’vous prendrez le métro, pensez-y. Et dites-vous que si vous galérez à trouver une place assise, au moins, c’est la même galère pour tout le monde. C’est ça, l’égalité à la française !

Peace les gars, et n’oubliez pas : dans le métro comme dans la vie, on est tous dans le même wagon !

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